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Plus de 200 jihadistes français sont morts en Irak et en Syrie

Il s'agit des "morts connus" des services antiterroristes, indiquent des responsables antiterroristes, dans un rapport communiqué lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des combats dans la ville de Manbij, en Syrie, entre les forces démocratiques syriennes et le groupe Etat islamique, le 16 juin 2016. (RODI SAID / REUTERS)

Plus de 200 jihadistes français sont morts en zone de combat en Syrie et en Irak, selon un décompte communiqué à l'AFP par des responsables antiterroristes, lundi 26 septembre.

Le chiffre, confirmé par une source policière, doit être pris avec précaution car il s'agit des "morts connus" des services antiterroristes, indiquent ces sources. Le nombre réel de Français morts sur zone pourrait être supérieur.

700 jihadistes français en Syrie et en Irak

Lors de son audition en mai devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar, avait expliqué qu'il était "très difficile d'obtenir des indications précises du fait des bombardements". 

Selon les derniers chiffres, environ 700 jihadistes français ou résidents en France sont sur zone. Ce chiffre inclut "275 femmes et plusieurs dizaines de mineurs", avait déclaré le Premier ministre Manuel Valls, le 11 septembre.

La France, confrontée depuis janvier 2015 à une vague d'attentats, est l'un des pays qui fournit les plus gros bataillons de jihadistes étrangers aux conflits en Syrie et en Irak. A l'automne 2015, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve estimait qu'il y avait 5 000 Européens venus de France, d'Allemagne, de Belgique, du Royaume-Uni, de Suède ou d'Espagne, "parmi les quelque 20 000 combattants étrangers présents" dans cette zone.

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