Syrie : 24 personnes meurent dont 12 soldats dans des combats
Parmi eux, neuf membres d'une même famille ont été tués par un obus de mortier tombé sur leur maison.
Au moins dix civils, dont neuf membres d'une même famille, ont péri mardi 1er mai à l'aube en Syrie. Ces dix personnes sont mortes dans des bombardements des troupes syriennes sur un village proche de Jisr al-Choughour, dans la province d'Idleb, située dans le nord-ouest du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). De nombreux blessés sont dans un état critique, a précisé l'organisation basée en Grande-Bretagne.
Un peu plus tard dans la journée de mardi, au moins 12 membres des troupes régulières ont été tués lors de violents combats avec des déserteurs dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie. Un civil a également péri en marge de ces combats durant lesquels les forces gouvernementales ont tiré des roquettes et utilisé des mitrailleuses lourdes, selon l'OSDH.
Cessez-le-feu quotidiennement ignoré
Par ailleurs, un homme de 80 ans a été tué à Qatana, dans la province de Damas, par des tirs venant d'un mini-bus appartenant, selon l'OSDH qui cite des habitants, aux forces de sécurité. Ce décès porte à 24 le bilan des morts mardi en dépit de la présence en Syrie de 30 observateurs dépêchés par l'ONU pour surveiller un cessez-le-feu continuellement ignoré depuis son annonce le 12 avril.
Lundi, au moins 27 personnes ont péri dans des violences en Syrie, dont au moins 20 lors d'attentats dans la ville d'Idleb, selon l'OSDH. Les rues de Homs aussi étaient bombardées, selon des journalistes qui ont parcouru le quartier de Khaldyeh, contrôlé par l'Armée syrienne libre (ASL) et pilonné par les troupes de Bachar Al-Assad.
Au total, les violences ont fait plus de 11 100 morts en Syrie depuis le début de la contestation dans le pays, en mars 2011. Ce sont en majorité des civils, selon l'OSDH.
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