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Syrie : l'accord pour le départ des jihadistes de Damas est "suspendu"

Après plusieurs semaines de négociations avec le régime syrien, les jihadistes de l'Etat islamique et du Front Al-Nosra avaient accepté de quitter les quartiers sud de Damas qu'ils contrôlaient.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des rebelles syriens, autour d'un bus à Qadam, un quartier du sud de Damas aux mains des jihadistes, le 21 août 2014. (YOUSSEF KARWASHAN / AFP)

Cet accord inédit n'aura survécu que quelques heures. Après plusieurs semaines de négociations avec le régime syrien, les jihadistes de l'Etat islamique et du Front Al-Nosra avaient accepté, vendredi 25 décembre, de quitter les quartiers sud de Damas qu'ils contrôlaient. Mais cet accord a été "suspendu", samedi 26 décembre, selon des sources proches des négociations.

"L'évacuation des combattants de Daech et d'autres groupes du quartier de Hajar al-Aswad a été suspendue, et les bus qui devaient les transporter sont repartis, en raison de la mort de Zahrane Allouche", a indiqué une source sécuritaire.

Un accord gelé pour "des questions logistiques"

Quelque 4 000 personnes - des jihadistes ainsi que leurs familles - devaient être évacuées vers Raqqa, la "capitale" autoproclamée de l'Etat islamique ou Marea, une localité de la province d'Alep, aux mains de groupes rebelles islamistes et du Front Al-Nosra.

Cette annonce intervient au lendemain de la mort dans un raid du régime de Zahrane Allouche, le chef de la puissante milice islamiste Jaich al-Islam (Armée de l'Islam), principal groupe rebelle de la région de Damas. Une autre source proche du dossier a expliqué que "l'accord était toujours sur la table" mais que "son application avait été retardée, en raison de questions logistiques".

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