Syrie : l'accord pour le départ des jihadistes de Damas est "suspendu"
Après plusieurs semaines de négociations avec le régime syrien, les jihadistes de l'Etat islamique et du Front Al-Nosra avaient accepté de quitter les quartiers sud de Damas qu'ils contrôlaient.
Cet accord inédit n'aura survécu que quelques heures. Après plusieurs semaines de négociations avec le régime syrien, les jihadistes de l'Etat islamique et du Front Al-Nosra avaient accepté, vendredi 25 décembre, de quitter les quartiers sud de Damas qu'ils contrôlaient. Mais cet accord a été "suspendu", samedi 26 décembre, selon des sources proches des négociations.
"L'évacuation des combattants de Daech et d'autres groupes du quartier de Hajar al-Aswad a été suspendue, et les bus qui devaient les transporter sont repartis, en raison de la mort de Zahrane Allouche", a indiqué une source sécuritaire.
Un accord gelé pour "des questions logistiques"
Quelque 4 000 personnes - des jihadistes ainsi que leurs familles - devaient être évacuées vers Raqqa, la "capitale" autoproclamée de l'Etat islamique ou Marea, une localité de la province d'Alep, aux mains de groupes rebelles islamistes et du Front Al-Nosra.
Cette annonce intervient au lendemain de la mort dans un raid du régime de Zahrane Allouche, le chef de la puissante milice islamiste Jaich al-Islam (Armée de l'Islam), principal groupe rebelle de la région de Damas. Une autre source proche du dossier a expliqué que "l'accord était toujours sur la table" mais que "son application avait été retardée, en raison de questions logistiques".
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