Syrie : le drame des enfants apatrides
La guerre en Syrie engendre des milliers d'enfants apatrides. Venus au monde dans des zones de conflit, des camps de réfugiés ou sur les routes de l'exil, ils n'ont pas de papiers d'identité donc pas de nationalité.
Le long de la frontière avec la Syrie, la vallée de la Bekaa au Liban est une terre d'accueil pour des milliers de réfugiés syriens. Le camp de Baalbek est l'un des plus importants. Au milieu de cette tragédie, ces enfants syriens nés en exil et aujourd'hui apatride. Sans acte de naissance, sans documents officiels, aucune preuve de leur nationalité.
50 000 enfants apatrides
Dans leur fuite, les familles ont parfois perdu un mari ou un père. Or, d'après la loi syrienne, la nationalité ne s'obtient que par la branche paternelle. Et pour ceux qui ont survécu, les démarches sont compliquées et coûtent cher.
Depuis le début du conflit syrien, il y a cinq ans, plus de 50 000 enfants sont nés en exil dans les pays voisins. D'après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, les deux tiers de ces enfants sont considérés comme apatrides.
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