Syrie. Au moins cent morts dans l'attentat de Damas, selon un nouveau bilan
Au moins cent personnes sont mortes dans un attentat à la voiture piégée à Damas, selon un bilan du médiateur international pour la Syrie, qui évoque un "crime de guerre".
Nouveau bilan alourdi, vendredi 22 février, au lendemain d'un attentat à la voiture piégée dans le centre de Damas (Syrie), près du siège du parti Baas, le parti de Bachar Al-Assad. Au moins cent personnes sont mortes et 250 autres ont été blessées, a indiqué le médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, dans un communiqué. Il "condamne fermement l'explosion sauvage et horrible à Damas." Le texte ajoute que "de telles actions (..) constituent des crimes de guerre selon les lois internationales."
L'agence syrienne Sana a accusé jeudi les rebelles d'être responsables de cet acte, les qualifiant de "terroristes". La télévision d'Etat parle, elle, d'un attentat suicide et précise que des enfants figurent parmi les blessés, "une école se trouvant à proximité" du lieu de l'explosion.
L'opposition condamne un acte "terroriste"
L'opposition syrienne a dénoncé l'attentat "terroriste". Mais la coalition hostile à Bachar Al-Assad a évité d'accuser le régime comme elle l'a fait dans le passé pour ce genre d'attentat.
"Tout meurtre ou violation des droits de l'homme visant des civils sont des actes condamnables et criminels quel qu'en soit l'auteur et indépendamment de leurs motivations", a affirmé l'opposition syrienne.
Tirs de mortiers sur le siège de l'état-major
Par ailleurs, l'OSDH indique que deux autres voitures piégées ont explosé à proximité de deux postes des services de sécurité dans le quartier de Barzé, dans le nord de Damas.
Deux obus de mortier ont également frappé jeudi le siège de l'état-major syrien au cœur de Damas, a rapporté la chaîne Al Ekhbariya. D'après l'OSDH, cette attaque est survenue près de trois heures après l'attentat près du siège du parti Baas.
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