Attentat à Manchester : le niveau d'alerte au Royaume-Uni relevé au maximum, des militaires armés déployés dans les rues
Mardi, la police britannique a identifié un homme de 22 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attentat suicide qui a fait 22 morts et une soixantaine de blessés.
Ce qu'il faut savoir
Au lendemain de l'attentat qui a fait au moins 22 morts et une soixantaine de blessés à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande à Manchester, le Royaume-Uni a relevé son niveau d'alerte terroriste au maximum, pour la première fois depuis 2007, a annoncé la Première ministre Theresa May, mardi 23 mai. Des militaires armés seront déployés dans les rues en appui des policiers. Suivez les suites de l'enquête dans notre direct.
>> Ce direct est désormais terminé. Pour suivre les développements de l'enquête, c'est par ici <<
Le principal suspect identifié. Les enquêteurs ont désigné Salman Abedi, 22 ans, comme le kamikaze présumé. Selon eux, il a utilisé un "engin explosif improvisé" pour se faire exploser, et était un agresseur "solitaire". Le groupe Etat islamique a pourtant publié une revendication.
Un homme arrêté. Un homme de 23 ans en lien avec l'attaque a été arrêté dans le sud de la ville, a annoncé la police sur Twitter, mardi. Auparavant, la police de Manchester avait confirmé l'hypothèse d'un attentat et évoqué "un agresseur solitaire" qui s'est donné la mort en activant un "engin explosif improvisé".
Des hommages à Manchester et ailleurs. Des milliers de personnes se sont rassemblées sur Albert Square, une place de Manchester, en hommage aux victimes. En France, Matignon a annoncé que les drapeaux seraient mis en berne sur les bâtiments publics, mercredi.
Des victimes identifiées, d'autres toujours recherchées. Quelques heures après le drame, les noms des premières victimes ont été dévoilés dans la presse britannique : Georgina Callander, 18 ans, Saffie Rose Roussos, 8 ans, et John Atkinson, 26 ans, ont tous trois perdu la vie dans l'attaque. Une structure d'accueil a été mise en place au stade de football de Manchester City pour les victimes et leurs proches, mais des parents désespérés sont encore à la recherche de leurs enfants et lancent des appels sur les réseaux sociaux.