Pollution : à Londres, beaucoup de restrictions, peu d'effets
D'autres villes européennes sont touchées par des épisodes de pollution aux particules fines. Direction Londres pour faire le bilan de treize années de péage urbain.
La City, recouverte d'un brouillard. La cathédrale Saint-Paul noyée sous une couche brune. Ces images ressemblent à celles du siècle dernier et du légendaire fog londonien, dû aux usines à charbon. Celles-ci ont été prises il y a quelques jours ici sur la Tamise. Comme Paris, la capitale britannique atteint des records de pollution et les Londoniens le savent, le coupable, c'est la voiture.
À la recherche de la formule miracle
À Londres, on estime la pollution responsable de 10 000 morts prématurés par an. Dans cette ville gigantesque de neuf millions d'habitants, où les rues sont étroites, la mairie a tenté depuis des décennies de s'attaquer aux voitures. En 2003 est entré en vigueur la congestion charge, un péage urbain. Pour circuler en centre-ville, il faut payer 14 euros par jour. Bilan mitigé, treize ans plus tard, à voir les embouteillages aujourd'hui. La congestion charge semble être un faux espoir, tout comme les ralentisseurs. La mairie de Londres cherche toujours la formule miracle.
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