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Royaume-Uni : le chef du parti travailliste reconnaît qu'il existe un "réel problème" d'antisémitisme au sein de sa formation

La mise au point de Jeremy Corbyn intervient après des attaques contre le parti travailliste, pour avoir notamment refusé d'adopter certains éléments de la définition de l'antisémitisme élaborée par l'Alliance internationale pour le souvenir de l'Holocauste (IHRA)

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le leader du parti travailliste, Jeremy Corbyn, lors des questions au gouvernement au parlement britannique, le 18 juillet 2018. (HO / PRU / AFP)

Mea culpa. Le leader du parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, a reconnu samedi 4 août dans une tribune publiée par le journal The Guardian que sa formation avait un "réel problème" d'antisémitisme en son sein, tout en assurant que "restaurer la confiance" avec la communauté juive était sa priorité.

"Le personnel du parti a entendu des exemples de négationnisme, des stéréotypes grossiers sur les banquiers juifs, des théories du complot accusant Israël des attentats du 11 septembre, et même une personne qui estimait qu'Hitler avait été mal compris, a-t-il déploré. Les personnes qui portent ces opinions n'ont pas leur place au sein du parti"

Controverse sur la définition de l'antisémitisme

Il a par ailleurs admis que sa formation avait été "trop lente" pour procéder à des sanctions disciplinaires suite à certains cas d'expression antisémite, et que les dirigeants du parti n'avaient "pas fait assez pour encourager" une meilleure compréhension de l'antisémitisme auprès de ses membres.

Cette mise au point intervient à l'issue d'une semaine au cours de laquelle le parti travailliste a fait l'objet d'attaques, après avoir notamment refusé d'adopter certains éléments de la définition de l'antisémitisme élaborée par l'Alliance internationale pour le souvenir de l'Holocauste (IHRA). En réaction, trois journaux juifs britanniques, le Jewish Chronicle, le Jewish News et le Jewish Telegraph, avaient chacun déclaré en Une "Nous nous tenons unis", accusant Jeremy Corbyn de poser "une menace existentielle" à la communauté juive.

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