12 août 2000, le naufrage du sous-marin russe Koursk
L’accident serait du à une fuite d’hydrogène dans un compartiment à torpilles à l’avant. Un incendie puis deux explosions ont vraisemblablement rendu impossible toute manœuvre pour faire surface.
L’alerte n’est donnée que six heures après l’accident. L’épave du Koursk n’est repérée que le lendemain, et les premières opérations de sauvetage échouent dans une ambiance d’incompétence et de manque de chance.
Soucieux de préserver des secrets militaires, Moscou refuse dans un premier temps toute aide occidentale. Ce n’est qu’au bout de cinq jour que le président Poutine acceptera la présence d’une équipe anglo-norvégienne qui parviendra à accéder au sous-marin, dix jours après le naufrage, bien trop tard pour sauver l’équipage.
Le naufrage du Koursk, l’échec des missions de sauvetage, ont provoqué colère et frustration, non seulement chez les familles des marins, mais dans le monde entier. Un mauvais départ pour le président Poutine fraîchement élu pour son premier mandat.
A l’époque, seulement 23% des Russes pensaient que tout avait été fait pour sauver les marins. Ils sont 40% aujourd’hui selon un sondage publié le 12 août 2015. Le temps a fait son œuvre à moins que ce ne soit la propagande…
Plus d’un an après l’accident l’épave du Koursk est renflouée. Aujourd’hui son kiosque sert de mémorial dans la base de Vidiaïevo à Mourmansk, port d’attache du Koursk.
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