Environnement : l’ours polaire menacé par la fonte de la banquise
Il reste quelques milliers d’ours polaires sur la planète. Contrairement aux apparences, ils sont de plus en plus fragiles.
L’ours polaire, le plus grand prédateur de l’Arctique, a peut-être trouvé plus fort que lui : le changement climatique, qui le menace jusque sur ses terres. La banquise est en train de fondre, le privant de son lieu de vie, de chasse et de reproduction. On compte environ 25 000 ours polaires dans le monde, qui vivent en Alaska, au Canada ou encore au Groenland. D’après les spécialistes de l’Arctique, plusieurs phénomènes menacent l’espèce. "On ne peut pas dépasser les 30 000 ours parce qu’ils sont tués régulièrement d’une part (…), et d’autre part il y a des maux, des problèmes que l’on voit poindre : la stérilité à cause de la pollution et la raréfaction de la banquise à cause du réchauffement du climat", explique Christian Kempf, biologiste et spécialiste du Pôle Nord.
Contraints de se nourrir aux abords des villes
En Russie, les chercheurs utilisent la technologie, comme des drones équipés de caméras thermiques, pour mieux recenser les ours blancs. À cause de la fonte des glaces, les ours blancs doivent parcourir plus de kilomètres pour se nourrir, et sont parfois contraints de faire les poubelles aux abords des villes, ou de changer leur alimentation. Ils s’attaqueraient désormais "aux oiseaux" et leurs œufs, indique Melanie Lancaster, biologiste responsable des espèces polaires à WWF Canada. D’autres ont gagné les forêts et se sont accouplés avec des ours bruns, créant une nouvelle espèce, le Pizzly.
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