Séisme en Turquie : avec le froid, "on doit aller plus vite" pour espérer sauver des rescapés, alerte l'ambassadeur de Turquie en France
"Notre plus grande priorité est de pouvoir sauver le plus grand nombre de personnes dans les heures qui viennent", affirme mercredi 8 février sur franceinfo, l'ambassadeur de Turquie à Paris Ali Onaner. "On doit encore aller plus vite pour que les rescapés sous les débris ne souffrent pas du froid", s'inquiète-t-il.
Des conditions plus difficiles qu'en 1999
Le bilan du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie lundi ne cesse de s'alourdir et dépasse désormais les 8 300 morts. Il s'agit du pire bilan que la Turquie ait connu depuis le séisme d'août 1999, au cours duquel près de 17 000 personnes avaient péri. Cette fois, les conditions hivernales compliquent la tâche des secours, rendant la recherche de survivants dans les immeubles effondrés plus difficile.
"Il fait très froid, ce n'est pas comme le séisme de 1999 où cinq jours, six jours après le séisme, on pouvait espérer avoir des miracles, sauver des vies".
Ali Onaner, ambassadeur de Turquie à Parisà franceinfo
Les premières équipes de secouristes étrangers sont arrivées mardi. "La Turquie a des équipes de recherche de secouristes qui sont très expérimentées, qui sont parmi les meilleurs du monde. Mais leur nombre ne suffit pas", selon l'ambassadeur de Turquie en France. "Nous sommes d'ailleurs reconnaissants à la France pour avoir dès hier soir [mardi], envoyé 73 militaires expérimentés dans le secourisme, dans les recherches, dans les opérations de déblayages", ajoute-t-il.
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