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Selon Barack Obama, le piratage de Sony n'est pas un acte de guerre

Le président américain, dans une interview à la chaîne CNN, a précisé sa pensée sur l’affaire de piratage du groupe Sony orchestré, selon le FBI, par des hackers nord-coréens. S’il a redit que les États-Unis “répondraient” à cette cyber-attaque, il a aussi adopté un ton mesuré pour évoquer l’affaire, affirmant que l'attaque était un "acte de vandalisme" mais pas "un acte de guerre".
Article rédigé par Charlotte Alix
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Washington accuse la Corée du Nord d'être responsable de l'attaque contre Sony Pictures, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël de "L'interview qui tue!" i© Maxppp)

Dans cette interview enregistrée quelques heures après sa conférence de presse de fin d’année vendredi dernier, le président américain est revenu sur cette affaire de piratage chez Sony. Il a notamment répondu à ceux qui voient dans cette cyber-attaque un acte de guerre façon XXIe siècle. "Non, je ne crois pas qu’il s’agisse d’un acte de guerre mais plutôt d’un acte de cyber vandalisme qui coûté très cher à Sony. On prend cela très sérieusement et nous y répondrons proportionnellement comme je l’ai dit ", a-t-il indiqué.

 

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La riposte américaine à cette cyber-attaque n’est pas encore arrêtée mais les Etats-Unis ont commencé à approcher la Chine, principale alliées de Pyongyang pour lui demander de l’aide sur ce dossier de la cyber-sécurité. Un dossier qui selon Barack Obama sera de plus en plus important. "Nous allons être dans cet environnement, ce monde nouveau où tout est numérisé, des pays ou d’autres entités vont avoir les moyens de perturber nos vies de nombreuses manières. Nous devons faire plus pour nous protéger contre cela ", a-t-il dit.

 

Dans l’immédiat, a jouté le président américain, les Etats-Unis vont examiner la possibilité de remettre la Corée du Nord sur leur liste des Etats soutenant le terrorisme. La Corée du Nord menace de son côté Washington de représailles en cas de sanctions.

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