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Syrie : Hollande veut un "coup d'arrêt" à la violence

Après David Cameron et Barack Obama, c'est au tour de François Hollande de modérer ses propos au sujet de l'intervention en Syrie. Le président français, qui a reçu ce jeudi matin le chef de l'opposition syrienne s'est prononcé pour une "réaction appropriée" de la communauté internationale. Sans préciser ce qu'il entendait par là.
Article rédigé par Lucas Roxo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

François Hollande reçevait ce jeudi matin Ahmad Djarba, le chef de file de l'opposition syrienne. Après s'être entretenu avec lui à l'Elysée, le président français a effectué un pas en arrière par rapport à ses précédentes déclarations sur une éventuelle intervention en Syrie.

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"Je suis conscient de ce que vit le peuple syrien. 100.000 morts depuis le début de ce conflit. Tout doit être fait pour une solution politique ", a expliqué le président français. Il a expliqué que cette solution politique ne serait possible "que si, justement; la coalition est capable d'apparaître comme une alternative, avec la force nécessaire, notamment de son armée. Nous n'y parviendrons que si la communauté internationale est capable de marquer un coup d'arrêt par rapport à cette escalade de violence dont le massacre chimique n'est qu'une illustration ", a déclaré François Hollande. 

L'armée français déjà prête

Le chef de l'Etat avait pourtant déclaré mardi que "la France était prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents ". Ce jeudi il ne parle plus de "punir, mais d'une "réaction
appropriée".

►►► Syrie : "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents". 

Les armées, notamment la marine et l'aviation, se préparent tout de même pour parer à toute éventualité.

 "Les armées françaises se sont mises en position de répondre aux demandes du président de la République, s'il prenait la décision d'engager les forces françaises ", a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère, un peu plus tôt dans la journée. 

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