Syrie : l'accusation de Paris sur Homs, ville "affamée"
Il y a peu de résultats à attendre ce mardi des négociations
de paix sur la Syrie : les discussions entamées le 25 janvier à Genève ont été
interrompues dans la matinée : le régime de Damas reprocherait aux Etats-Unis de
s'apprêter à armer les rebelles. Avant cette pause obligée, le ministère des Affaires Etrangères avait dénoncé un quotidien inhumain et intenable à Homs, "l'une des villes martyres" de la Syrie. Paris a aussi ciblé l'attitude du régime syrien lors des négociations
de paix menées à Genève, qualifiant de "manœuvres dilatoires" la proposition de Damas
présentée la veille, contre les soutiens de la rébellion.
Homs, une enclave rebelle sans soutien humanitaire
La ville "affamée" citée par le ministère
français des Affaires étrangères n'a pas vu les équipes du Comité international
de la Croix-Rouge (CICR) depuis novembre 2012. Le porte-parole du Quai d'Orsay évoquait
mardi matin le sort inquiétant d' "une ville martyre", "de cessez-le feu localisés nécessaires" et du besoin urgent "d'un accès humanitaire".
Dimanche, le
médiateur de l'ONU à Genève, Lakhdar Brahimi avait relayé une promesse de Damas, de
laisser entrer des convois humanitaires à Homs et de laisser partir des femmes et des
enfants des quartiers rebelles de la ville. A
ce jour, le CICR dit n'avoir constaté aucune "mesure concrète" prise par le régime de Bachar al-Assad.
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