Syrie : les négociations de paix reprennent sur fond de regain de violences
La France et les Etats-Unis s'inquiètent d'une possible violation du cessez-le-feu mis en place le 27 février. C’est la crainte aussi de l’opposition syrienne, ravivée après le largage d’explosifs sur Alep, dimanche : des barils bourrés de TNT et de morceaux de métal, une arme sale emblématique de la terreur menée par Bachar al-Assad. Avec les offensives du régime et de ses soutiens dans la Ghouta orientale, à l’est de Damas, il y a une menace sur la cessation des hostilités, accuse la France.
Discussions concentrées sur la transition politique
C’est un piège pour l’opposition qui est présente dès ce mercredi à Genève, alors que la délégation de Damas n’arrivera que dans deux ou trois jours, après les élections législatives dans les zones qu’elle contrôle.
L’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a pris le risque de les ignorer et d’annoncer que ces discussions à Genève vont se concentrer sur la transition politique, phase cruciale des négociations et principal point de blocage depuis le début. Le Haut Comité des négociations exige un pouvoir sans la présence du président syrien, ce que refuse le régime de Damas. Un obstacle qui avait conduit à l’échec des premiers pourparlers, en mars.
Ce nouveau cycle de discussions devrait durer une dizaine de jours.
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