Syrie : Antony Blinken en tournée pour plaider une "transition inclusive", Donald Trump invite les États-Unis à ne pas se "mêler" de ce "bordel"

Le secrétaire d'État Antony Blinken est arrivé jeudi en Jordanie pour parler de la Syrie. Le futur président a, de son côté, plaidé pour ne pas intervenir.
Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken, le 13 mars 2024. (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

La Jordanie, puis la Turquie, c'est le programme d'Antony Blinken, en déplacement au Moyen-Orient pour la douzième fois depuis le 7 octobre 2023. Le secrétaire d'État américain a atterri jeudi 12 décembre en Jordanie où il doit avoir des entretiens avec le roi Abdallah II de Jordanie et le ministre des Affaires étrangères dans la ville d'Aqaba, sur la mer Rouge. Au programme de cette tournée, encore et toujours Gaza, mais surtout la Syrie, après le renversement de Bachar al-Assad.

Washington, incapable d'influer sur le cours de la guerre entre le Hamas et Israël, espère au contraire peser dans le destin de cette Syrie en reconstruction. D'autant plus qu'il ne reste que quelques semaines avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

"Transition inclusive"

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Donald Trump incite les États-Unis à ne pas se "mêler", dit-il, de ce "bordel". Les Syriens devront "se débrouiller tout seuls", a affirmé le républicain sur sa plateforme Truth Social, le samedi 7 décembre. Mais l'homme d'affaires ne sera président que le 20 janvier, alors en attendant l'administration Biden compte bien peser sur le cours des évènements.

En Jordanie puis en Turquie, Antony Blinken doit donc redire le soutien de son pays "à une transition inclusive", mais aussi et surtout répéter la nécessité "d'empêcher que le pays ne serve de base au terrorisme". Car c'est bien là l'enjeu pour Washington dont près d'un millier de soldats sont déployés en Syrie pour lutter contre le groupe État Islamique. Si les nouvelles autorités ont dit, jusque-là, "ce qu'il fallait", affirme Antony Blinken, le secrétaire d'État assure ne pas être "confiant" pour autant.

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