En Syrie, des groupes jihadistes sont entrés dans Alep, la deuxième ville du pays

En représailles, des avions russes et syriens ont mené des raids intensifs sur la ville d'Idleb et sa région, dernier bastion jihadiste dans le nord-ouest de la Syrie.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un combattant passe en moto devant un camion incendié à Khan al-Assal, dans la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, le 29 novembre 2024. (AAREF WATAD / AFP)

Les jihadistes et leurs alliés sont entrés dans la ville d'Alep, ont annoncé, vendredi 29 novembre, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) ainsi que des témoins joints par l'AFP. Depuis mercredi, ils mènent une vaste offensive dans le nord-ouest de la Syrie contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, qui a fait plus de 240 morts selon l'ONG. Il s'agit des plus violents affrontements depuis 2020 dans cette région.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme, une ONG basée au Royaume-Uni qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état d'une cinquantaine de localités conquises par les rebelles. A Alep, la deuxième ville du pays, ils ont "pris le contrôle de cinq quartiers", affirmait l'OSDH en fin d'après-midi.

En représailles, des avions russes et syriens ont mené des raids intensifs sur la ville d'Idleb et sa région, dernier bastion jihadiste et rebelle dans le nord-ouest de la Syrie, toujours selon l'OSDH.

Un calme relatif depuis 2020

Le nord de la Syrie bénéficiait ces dernières années d'un calme précaire rendu possible par un cessez-le-feu instauré après une offensive du régime en mars 2020. La trêve a été parrainée par la Russie et la Turquie, qui soutient certains groupes rebelles syriens à sa frontière.

Le régime syrien a repris le contrôle d'une grande partie du pays avec l'appui de ses alliés russes et iraniens depuis le déclenchement, en 2011, du conflit qui a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé des millions de personnes.

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