Militaires français morts au Mali : la ministre des Armées, Florence Parly, est arrivée sur la base de Gao
Deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, sont entrés en collision, lundi soir, durant une opération de combat contre des jihadistes. L'accident a causé la mort de 13 militaires.
Ce qu'il faut savoir
Treize militaires français de la force Barkhane sont morts, lundi 25 novembre, dans une collision accidentelle pendant une opération de combat contre des jihadistes. La ministre des Armées, Florence Parly, est arrivée mercredi après-midi à Gao pour leur rendre hommage. Une cérémonie d'hommage national aura par ailleurs lieu lundi 2 décembre aux Invalides, a appris franceinfo de source gouvernementale.
Les boîtes noires des hélicoptères récupérées. Les boîtes noires des deux appareils vont être analysées, a déclaré mercredi le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major des armées. "Les opérations de rapatriement [des corps] vers la métropole vont pouvoir débuter", a également indiqué le colonel Barbry.
Plusieurs hommages rendus. Des centaines de personnes se sont retrouvées mardi soir à Pau, pour rendre hommage aux treize militaires morts au Mali, dont sept appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de la ville. Des hommages ont également été rendus au Sénat et à l'Assemblée nationale. Le président du Sénat Gérard Larcher a salué "le courage et l'abnégation" des soldats, son homologue de l'Assemblée Richard Ferrand a de son côté noté qu'ils ont "sacrifié leur vie pour notre patrie".
Des militaires de l'armée de terre. Le communiqué de la présidence indique que les soldats morts sont des militaires de l'armée de terre. Sept soldats venaient du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, quatre militaires appartenaient au 4e régiment de chasseurs de Gap, un soldat venait du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces et un militaire appartenait au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol.