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Sarthe : les associations gérant la mosquée d'Allonnes, fermée pour six mois, ont été dissoutes

Cette mosquée, qui accueille environ 300 fidèles, a été fermée pour six mois sur décision préfectorale, fin octobre. Selon le ministère de l'intérieur, des prêches y légitimaient le jihad armé ou le terrorisme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La mosquée d'Allonnes (Sarthe), fermée administrativement, le 13 octobre 2021. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Les deux associations gérantes de la mosquée d'Allonnes (Sarthe), fermée pour six mois fin octobre, qui sont soupçonnées de "relations avec la mouvance islamiste radicale", ont été dissoutes mercredi 5 janvier en Conseil des ministres, a annoncé Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a également estimé sur Twitter que l'"association allonnaise pour le Juste Milieu" et l'association Al Qalam "incitaient à la haine".

La mosquée d'Allonnes, près du Mans, qui accueille environ 300 fidèles, a été fermée pour six mois sur décision préfectorale fin octobre. Selon le ministère de l'intérieur, des prêches y légitimaient le jihad armé ou le terrorisme. Cette fermeture a été validée fin novembre par le Conseil d'Etat.

"Des prêches dans lesquels les non-croyants sont qualifiés d'ennemis de l'islam"

Selon le décret de dissolution, les deux associations "promeuvent une pratique radicale de l'islam, légitimant le recours du jihad armé, la mort en martyr ainsi que l'instauration de la charia" et "légitiment les attentats terroristes".

L'enseignement "très radical" dispensé au sein de l'école coranique (environ 110 enfants) gérée par les associations "légitime et valorise le jihad armé ainsi que la haine des juifs ou la mise à mort des homosexuels", indique le décret. Le principal imam de la mosquée "effectuait des prêches dans lesquels il a qualifié les non-croyants d'ennemis de l'islam", a également repris le décret.

Selon le ministère de l'Intérieur, la France compte 2 623 mosquées et salles de prières. Sur ce total, "21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d'une décision judiciaire, d'une reprise de bail, de travaux ou d'une fermeture administrative", selon le ministère de l'Intérieur.

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