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Un cousin du jihadiste français Rachid Kassim mis en examen et placé en détention

Cet homme de 30 ans a été interpellé mardi dans la banlieue de Dijon (Côte-d'Or). L'islamiste Rachid Kassim, propagandiste de l'Etat islamique en Syrie, était en contact avec plusieurs personnes en France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Capture d'une vidéo de propagande du groupe Etat islamique, montrant le jihadiste français Rachid Kassim, en juin 2016 en Irak.  (WELAYAT NINEVEH / AFP)

Un cousin du jihadiste français Rachid Kassim, considéré comme l'un des propagandistes francophones les plus dangereux du groupe Etat islamique (EI), a été mis en examen et écroué, a appris l'AFP de source judiciaire, samedi 20 janvier. 

Cet homme de 30 ans a été interpellé mardi dans la banlieue de Dijon (Côte-d'Or), à la demande du juge d'instruction parisien. Il a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", dans le cadre de l'enquête sur le départ de Rachid Kassim en Syrie, a précisé cette même source. Cette qualification, passible de 30 ans de réclusion, relève de la cour d'assises.

Un autre cousin du jihadiste français, âgé de 25 ans, a également été mis en examen vendredi dans ce dossier, pour "association de malfaiteurs terroriste délictuelle". Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, selon cette source. Ce dernier avait été interpellé mardi à Roanne (Loire) avec le frère de 17 ans de Rachid Kassim, qui a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue vendredi. Il ne fait pas l'objet de poursuites à ce stade. 

Soupçonné d'avoir guidé des attaques en France

Selon une source proche du dossier, interrogée mercredi, ces interpellations visaient "à préciser la nature des relations qu'ils ont pu entretenir avec Kassim avant et après son départ" pour la zone de combats du groupe islamiste en Syrie et en Irak. Les enquêteurs cherchent également à se renseigner sur son mode de fonctionnement, et sur une éventuelle aide qu'il aurait pu recevoir.

Rachid Kassim a vraisemblablement été tué en février 2017 dans un bombardement de la coalition anti-EI près de Mossoul (Irak), selon des sources américaines et françaises.

Le nom de ce Français, né à Roanne, est apparu dans plusieurs dossiers terroristes. Il était notamment en contact, via la messagerie cryptée Telegram, avec Larossi Abballa, le tueur d'un policier et de sa compagne dans leur pavillon de Magnanville (Yvelines), en juin 2016. Il a également échangé avec le commando de femmes soupçonné d'avoir tenté d'organiser un attentat à la voiture piégée près de la cathédrale Notre-Dame, à Paris.

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