Cet article date de plus d'un an.

Un petit sous-marin touristique en expédition sur l'épave du "Titanic" porté disparu

Selon les informations du "Guardian", cinq personnes seraient à bord. Une mission de sauvetage a été lancée pour tenter de les retrouver.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La proue du navire "Titanic" photographiée en 1986 lors de la première expédition visant à explorer l’épave du paquebot. (WOODS HOLE OCEANOGRAPHIC INSTITUT / AFP)

Un petit sous-marin touristique utilisé pour se rendre dans la zone du naufrage du Titanic est porté disparu dans l'océan Atlantique, au large de l'Amérique du Nord, lundi 19 juin, ont fait savoir les autorités.

"Nous sommes en train de le chercher", a rapporté un responsable du centre de coordination des missions de sauvetage des garde-côtes à Boston (Etats-Unis), confirmant des informations de presse. Le Canada est également impliqué, aidant les recherches avec un bateau et un avion, ont précisé les garde-côtes canadiens. Le bateau mobilisé "se trouvait au large de l'est de Terre-Neuve et est parti pour la zone de recherche", ont-ils ajouté.

"Ramener l'équipage en toute sécurité"

Sans dire combien de personnes étaient à bord, l'entreprise organisant ce voyage, OceanGate Expeditions, a indiqué dans un communiqué cité par CBS News "explorer et mobiliser toutes les options pour ramener l'équipage en toute sécurité". Le Guardian affirme que cinq personnes seraient à bord.

Parti de Southampton (Royaume-Uni) le 10 avril 1912 pour rejoindre New York (Etats-Unis), le Titanic, gigantesque paquebot, le plus grand du monde au moment de sa mise à l'eau, a fait naufrage après avoir percuté un iceberg cinq jours plus tard. Sur les 2 224 passagers et membres de l'équipage, près de 1 500 ont péri.

L'épave a été découverte en 1985 à 650 kilomètres des côtes canadiennes, par 4 000 mètres de fond dans les eaux internationales de l'océan Atlantique. Depuis, chercheurs de trésors et touristes lui rendent visite.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.