11 septembre : enfin une indemnisation pour les victimes collatérales
Ils sont pompiers, policiers, ouvriers du bâtiment pour la plupart. Tous ont en commun d'avoir travaillé sur les décombres du World Trade Centre (WTC) après les attentats du 11 septembre 2001. Ces milliers de bénévoles ont déblayé les vestiges des tours jumelles effondrées après avoir été percutées par deux avions. Tous estiment avoir des problèmes de santé liés à ce travail.
Ces secouristes se sont plaint de maladies engendrées par l'inhalation de poussières toxiques sur le site de ground zero. Une étude a d'ailleurs prouvé une hausse des maladies respiratoires chez les habitants des environs ayant respiré des poussières provenant de l'effondrement du WTC.
La municipalité de New York et la compagnie d'assurance créée pour l'occasion ont accepté de verser jusqu'à 657 millions de dollars (477 millions d'euros) aux plus de 10.000 personnes qui ont porté plainte. Un accord qui intervient après une bataille judiciaire de plusieurs années.
Du côté de la municipalité New-yorkaise on salue par la voix du maire Michael Bloomberg "Le réglement juste et raisonnable d'une situation complexe ".
_ Certains bénéficiaires sont plus amers. "Nous avons dû nous battre pour ce que nous méritons '' explique l'un d'eux, James Nolan, charpentier. "Je suis content qu'on arrive à une issue qui me réconforte un peu, sachant que ma femme et mes enfants recevront quelque chose si je meurs".
Les plaignants doivent soumettre des preuves des séquelles subies pour être indemnisés. Ils ont 90 jours pour étudier l'accord et décider, ou pas, de l'accepter. Pour s'appliquer il doit être approuvé par 95% des plaignants.
Baptiste Schweitzer, avec agences
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.