11-Septembre : la lente identification des victimes
Ce 11-Septembre, les États-Unis se souviennent des pires attentats de leur histoire. Ces images effroyables ont fait le tour du monde et dix-sept ans après, plus de 1 000 victimes n'ont toujours pas été identifiées.
Il s'appelait Scott Michael Johnson, il avait 26 ans. Le 11 septembre 2001, il se trouvait dans son bureau, au 89e étage de la tour sud du World Trade Center (États-Unis), soit 5 étages au-dessus du point d'impact de l'avion. Seul son portefeuille avait été retrouvé et remis à sa famille. Dix-sept ans plus tard, un laboratoire de New York a pu enfin relier son ADN à des ossements. Ce qui permet à sa famille et aux associations des victimes de faire le deuil. "Quand on vous annonce que les restes ont été identifiés, ça vous renvoie à cette journée, à la manière horrible dont ils sont morts. Mais ça vous apporte aussi du réconfort, parce que vous pourrez offrir un vrai enterrement à ceux que vous aimez", témoigne Mary Fetcher, mère de victime.
40% des victimes n’ont pas été encore identifiées
Sur les 2 977 personnes disparues dans les attentats, les restes de 40% des victimes n'ont pas été identifiés. Depuis dix-sept ans, sans relâche, le laboratoire de New York continue le très long travail d'identification. Il s'est juré de ne pas arrêter, tant qu'il n'aura pas identifié l'ensemble des victimes, même si cela doit prendre encore des décennies.
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