Autodafé de Corans : le pasteur Jones maintient le suspense
L'annonce avait sans doute provoqué un grand soulagement à la Maison Blanche. Hier, Terry Jones renonçait à son projet de brûler 200 exemplaires du Coran. Le pasteur assurait qu'un accord avait été conclu avec des
responsables musulmans à propos de l'installation très controversée d'un centre islamique près de Ground Zero : selon Terry Jones, ces responsables s'étaient engagés à éloigner le futur centre du site où se dressaient les tours jumelles.
Engagement aussitôt démenti par les intéressés : "Nous ne sommes au courant de rien" a déclaré Daisy Khan, l'une des
responsable du projet de centre islamique. La plus grande confusion règne...
Quelques heures plus tard, coup de théâtre : Terry Jones fait machine arrière. "Nous pourrions être obligés de revoir notre position" affirme le pasteur.
Les autorités américaines font tout, pourtant, pour dissuader le groupuscule chrétien de mener son projet à terme. Signe de l'importance que l'administration Obama accorde à l'affaire, le
chef du Pentagone Robert Gates a appelé hier le pasteur pour
tenter de le raisonner.
Interpol a lancé une alerte à
ses 188 pays membres, mettant en garde contre des "attaques violentes visant des
innocents" si l'autodafé avait lieu.
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