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Crash du Rio-Paris : une des boîtes noires repêchée

L'une des deux boîtes noires de l'Airbus 330 d'Air France qui s'est écrasé dans l'Atlantique le 1er juin 2009, alors qu'il effectuait la liaison Rio-Paris, a été repêchée. Il s'agit de l'enregistreur des paramètres du vol. Son châssis avait été retrouvé vide mercredi. Mais le BEA n'a pas encore précisé si il était exploitable. L'autre boîte noire, celle qui enregistre les conversations dans le cockpit, n'a pas encore été localisée.
Article rédigé par franceinfo
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C'est dans un communiqué froid et technique que le BEA a annoncé avoir retrouvé au fond de l'océan Atlantique ce que tout le monde cherche depuis bientôt deux ans : l'une des deux boîtes noires de l'Airbus 330 d'Air France qui s'est écrasé en mer le 1er juin 2009, alors qu'il faisait la liaison Rio-Paris, a été repêchée.

“L'équipe d'enquête a localisé et identifié le module mémoire de l'enregistreur de paramètres -Flight Data Recorder (FDR)- à 10H UTC (GMT) ce matin (dimanche matin). Il a été remonté à bord du navire Ile de Sein par le robot Remora 6000 à 16h40 UTC" (soit 18H40 heure de Paris)”, indique le texte. Traduction, il s'agit de la boîte noire qui enregistre les paramètres du vol, la plus importante du point de vue technique, car elle renseigne sur plus d'un millier de paramètres : altitude de l'avion, position dans l'espace, état des moteurs, des ailes etc.

Selon les enquêteurs du BEA, le boîtier est “en bon état physique”, ce qui laisse espérer que les données qu'il contient seront exploitables. Les experts se montrent en tout cas optimistes. Pourtant, le châssis de cette boîte noire avait été retrouvé vide mercredi dernier. Le patron du BEA, Jean-Paul Troadec, précise toutefois qu'il pourrait encore y avoir de la corrosion, ce qui serait préjudiciable.

La boîte noire a pour l'heure été placée dans l'eau. L'objectif est de repêcher la seconde boîte noire, celle qui enregistre les conversations a dans le cockpit, avant qu'un navire de la Marine nationale n'arrive sur zone pour acheminer les pièces trouvées vers la France. Les équipements devraient se trouver dans les locaux du BEA “d'ici 8 à 10 jours”. La catastrophe du vol AF 447, qui a tué 228 personnes, aurait alors une chance de trouver une explication.

Grégoire Lecalot, avec agences

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