États-Unis : la grève des dockers menace de bloquer l'Amérique

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
La grève des dockers touche les États-Unis, mais elle pourrait aussi avoir des répercussions en France. Les dockers ont cessé le travail mardi 1er octobre dans 14 grands ports de l'est du pays. Ils réclament une hausse de 77 % de leur salaire sur six ans. Leur grève pourrait perturber le transport maritime international et raviver l'inflation de certains produits.
États-Unis : la grève des dockers menace de bloquer l'Amérique La grève des dockers touche les États-Unis, mais elle pourrait aussi avoir des répercussions en France. Les dockers ont cessé le travail mardi 1er octobre dans 14 grands ports de l'est du pays. Ils réclament une hausse de 77 % de leur salaire sur six ans. Leur grève pourrait perturber le transport maritime international et raviver l'inflation de certains produits. (France 2)
Article rédigé par France 2 - F. Genauzeau, A. Filippi
France Télévisions
France 2
La grève des dockers touche les États-Unis, mais elle pourrait aussi avoir des répercussions en France. Les dockers ont cessé le travail mardi 1er octobre dans 14 grands ports de l'est du pays. Ils réclament une hausse de 77 % de leur salaire sur six ans. Leur grève pourrait perturber le transport maritime international et raviver l'inflation de certains produits.

De New York au Texas, en passant par Baltimore et la Géorgie, les dockers sont en grève à l'entrée des ports depuis le 1er octobre. L'image est inédite aux États-Unis depuis près de 50 ans. Le principal syndicat a appelé ses 85 000 adhérents à cesser le travail pour se faire entendre : "On ne bougera pas tant que nous n'aurons pas obtenu ce que nous méritons", déclare un docker.

Une augmentation de salaire de 77 %

Les grévistes accusent les grands transporteurs d'avoir engrangé des profits records à l'époque du Covid, sans en faire bénéficier les salariés. Ils réclament une augmentation de 77 % sur six ans et dénoncent également l'automatisation progressive de leurs activités : "Les employeurs favorisent l'automatisation soi-disant pour une question de sécurité. Mais c'est surtout une façon de réduire les coûts pour augmenter un peu plus leurs profits déjà exceptionnels".

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.