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Désintox. États-Unis : non, une mère n'a pas été condamnée pour avoir bousculé un policier en allant chercher ses enfants coincés dans l’école lors de la tuerie d'Uvalde

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Article rédigé par Désintox - Arte
France Télévisions

Selon les réseaux sociaux, une mère de famille, aurait été condamnée, fin septembre, à huit ans de prison pour avoir bousculé un policier, en allant chercher ses enfants coincés dans l’école, lors de la tuerie d'Uvalde le 24 mai 2022.

C'est une tuerie de masse – une de plus - qui a particulièrement bouleversé les Etats-Unis : le 24 mai 2022, Salvador Ramos, un jeune de 18 ans, est entré dans la Robb elementary school d’Uvalde, au Texas, pour y assassiner 19 enfants et 2 enseignantes.

Selon les réseaux sociaux, une mère de famille, aurait été condamnée, fin septembre, à huit ans de prison pour avoir bousculé un policier, en allant chercher ses enfants coincés dans l’école, le jour de la tuerie. Le juge aurait estimé qu’elle avait agressé l’agent. « Rien que cela devrait pousser les gens à se soulever », écrit jeudi 29 septembre, un anonyme sur Twitter. « Qu’est-ce qui ne va pas avec ce juge », s’indigne un autre.

Les internautes, outrés par cette nouvelle, s'appuient sur la capture d’écran d’un article de CNN, daté du 25 septembre. Or la journaliste identifiée comme l’autrice présumée de l‘article a démenti sur Twitter : « Ce n'est pas vrai, c'est photoshoppé. Je n'ai pas écrit une telle histoire et CNN ne l'a jamais publiée ».

L’une des photos en illustration de l’article n’a d’ailleurs aucun lien avec la tuerie d’Uvalde. Le visage montré est en fait celui de Sarah Renee Knysz, condamnée en 2013 pour le meurtre d’un agent de police du Michigan.

Le jour du massacre, Angeli Gomez a bien forcé le passage pour entrer dans l’école récupérer ses enfants. Elle a même été brièvement menottée. Mais d’après son témoignage sur CBS en juin dernier, la mère de famille, qui avait des antécédents judiciaires, a seulement été menacée de voir sa période de probation remise en cause. Une menace, pour entrave à la justice, rapidement balayée par le juge.

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