General Motors : une mauvaise nouvelle pour Donald Trump
General Motors, qui connait de graves difficultés, vient d'annoncer la suppression de 14 000 emplois d'ici 2020. La production va être interrompue sur sept sites dans le monde, dont quatre aux États-Unis. Donald Trump menace mardi 27 novembre de couper ses subventions au constructeur.
La coupe est franche et massive : des milliers de salariés licenciés et la fermeture de cinq sites, dont des usines historiques aux États-Unis ou au Canada. Quelque 6 000 ouvriers et 8 000 cadres sont sous le choc. General Motors réagit à la chute des ventes de ses berlines, des modèles comme cette Chevrolet Impala, l'un des plus anciens, qu'elle arrêtera de produire fin 2019. Le géant américain fait des profits, mais sa PDG, Mary Barra, veut économiser et investir dans l'électrique. C'est elle que Donald Trump a appelée lundi 26 novembre, très en colère.
Donald Trump impuissant ?
Le président américain a fait du retour des emplois, notamment dans l'automobile, une de ses promesses de campagne. General Motors lui inflige là un revers. L'ire de Donald Trump est d'autant plus grande que c'est l'État fédéral qui, après la crise de 2008, avait sauvé General Motors de la faillite. Que pourra donc bien Donald Trump ? Pourra-t-il réellement le constructeur de se transformer et licencier ? On peut en douter.
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