IVG aux Etats-Unis : les électeurs de Floride vont pouvoir voter sur une protection de l'avortement

La Cour suprême de Floride a validé lundi 1er avril l'inscription sur les bulletins de vote aux élections américaines de novembre d'un amendement garantissant le droit à l'avortement dans cet Etat du sud-est du pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La cours suprême de Floride (Etats-Unis) à Tallahassee, le 10 novembre 2018. (MARK WALLHEISER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

La Cour suprême de Floride a validé lundi 1er avril l'inscription sur les bulletins de vote aux élections américaines de novembre d'un amendement garantissant le droit à l'avortement dans cet Etat du sud-est du pays. La plus haute juridiction de Floride a en revanche autorisé dans une décision distincte l'entrée en vigueur dans un mois d'une loi signée par le gouverneur républicain de l'Etat, Ron DeSantis, interdisant l'avortement au-delà de six semaines de grossesse.

Une pétition citoyenne ayant rassemblé le nombre requis de quelque 900 000 signataires propose qu'un amendement à la Constitution de Floride "limite l'ingérence de l'Etat dans l'avortement". La Cour suprême rejette les objections des autorités républicaines et "approuve l'inscription de l'amendement proposé sur le bulletin de vote" lors des élections présidentielle et législatives de novembre. S'il est adopté, cet amendement sera ajouté à la Déclaration des droits de la Constitution de Floride.

Une vingtaine d'Etats ont interdit l'IVG

Le président démocrate sortant Joe Biden a fait de la protection du droit à l'avortement un axe de sa campagne face à son prédécesseur républicain Donald Trump. Ce dernier se targue d'avoir, par ses nominations à la Cour suprême des Etats-Unis, abouti au revirement de jurisprudence de juin 2022 qui a annulé la garantie fédérale du droit à l'avortement. Depuis cette décision redonnant aux Etats toute latitude pour légiférer dans ce domaine, une vingtaine ont interdit l'IVG.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.