Cet article date de plus de trois ans.

Retrait des troupes américaines en Afghanistan : pourquoi un tel fiasco ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Retrait des troupes américaines en Afghanistan : pourquoi un tel fiasco ?
Retrait des troupes américaines en Afghanistan : pourquoi un tel fiasco ? Retrait des troupes américaines en Afghanistan : pourquoi un tel fiasco ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - A-C.Poignard, P-G.Ipo, A.Zouioueche, S.Bidart, A.Vahramian
France Télévisions
France 2

Les troupes américaines, parties en catastrophe d'Afghanistan, laissent derrière elle une guerre inachevée et des centaines de partenaires afghans qu'elles n'ont pas pu sauver de l'arrivée des talibans à Kaboul. 

Pourquoi l'intervention américaine en Afghanistan après 20 ans de présence se termine-t-elle par un tel fiasco ? Dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 août, les dernières troupes ont déserté le pays. Ce retrait était prévu de longue date. Acté par Donald Trump, il a été concrétisé par Joe Biden, qui a toujours affirmé sa volonté d'aller jusqu'au bout. Sur le terrain, les militaires ont commencé par réduire leur capacité... une première erreur ? Les bases militaires d'où décollaient les drones et avions d'appui ont été abandonné à l'armée afghane, très vite dépassée par l'arrivée des talibans. 

Plusieurs erreurs

Les soldats afghans ont déposé les armes plus tôt que prévu, permettant aux combattants talibans de faire une entrée éclair à Kaboul, le 15 août. Les Occidentaux ont donc évacué en catastrophe leurs ressortissants. Le président afghan s'est enfui de son palais, alors que les Américains comptaient sur le gouvernement pour terminer leur retrait en bon ordre. Un mauvais calcul : ils ont ainsi dû négocier leur sortie avec ceux qu'ils ont combattu pendant 20 ans.

Joe Biden devrait s'exprimer, mardi, afin de tourner la page de cette intervention. "Il n'y aura ni excuses, ni remords, ni regrets, mais plutôt un hommage appuyé aux militaires qui ont conduit une évacuation dangereuse, dira le président", rapporte la journaliste Agnès Vahramian depuis Washington (Etats-Unis), pour le 20 Heures de France 2. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.