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Le succès du site d'infos optimistes d'un Canadien de douze ans

Il s'appelle Max Jones et a peut-être inventé une nouvelle façon de traiter l'information: ne donner que de bonnes nouvelles. Ce Canadien de 12 ans, présente des journaux télévisés, écrit des éditoriaux et recrute des pigistes non rémunérés dans le monde entier. Le site du Weekend News Today attire jusqu’à 5000 connexions par jour.
Article rédigé par franceinfo
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Avec ce site internet d’informations, Max Jones, qui en est le rédacteur en chef, espère convaincre le monde du journalisme et les citoyens du monde entier. Loin d'être banal, le média Weekend News Today, diffuse exclusivement des bonnes nouvelles via des éditoriaux, des journaux télévisés et des reportages videos. Pour défendre son projet, il affirme avec philosophie que “le bonheur est un objectif, pas un acquis” .

Le jeune Canadien a transformé sa chambre en un studio de télévision et travaille cinq heures par semaine pour son site. Max Jones profite également d’internet pour recruter des pigistes non rémunérés venus du monde entier. Ces derniers écrivent des tribunes et envoient des vidéos pour alimenter le site web.

“Moi, je trouve cela très intimidant d’être devant une caméra, de trouver un sujet et de le présenter de façon attirante pour le public” , affirme l’élève qui rentre en 5ème en ajoutant consciencieusement : “si j’ai trop de devoirs, je laisse mon travail vidéo de côté parce que l’école c’est la priorité” .

L’apprenti-journaliste a d’ores et déjà fait les démarches pour acquérir le statut d’association à but non lucratif.

Max Jones a fait parler de lui à deux reprises ces derniers mois. Une première fois lorsqu’il avait tenté en vain d’obtenir une interview de l’ex-candidate républicaine à la vice-présidence Sarah Palin, après sa démission de son poste de gouverneur de l’Alaska. Il avait également été remercié par deux journalistes américaines détenues en Corée du Nord pour avoir défendu leurs causes sur son site. Laura Ling et Euna Lee avaient salué son engagement après leur libération.

Camille Gignac, avec agences

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