Etats-Unis : Derek Chauvin, le policier impliqué dans la mort de George Floyd, est désormais poursuivi pour homicide volontaire

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L'ancien policier Derek Chauvin filmé en train de maintenir son genou sur le cou de George Floyd, à Minneapolis (Etats-Unis), le 25 mai 2020. (DARNELLA FRAZIER / FACEBOOK / AFP)

L'officier de police est désormais soupçonné de meurtre au second degré et non plus au 3e (l'équivalent d'homicide involontaire), comme il l'était jusqu'ici. 

Ce qu'il faut savoir

Le procureur général du Minnesota a décidé de durcir les charges contre le policier à l'origine de la mort de George Floyd aux Etats-Unis, en l'inculpant de meurtre au second degré, l'équivalent d'un homicide volontaire sans préméditation, a annoncé mercredi 3 juin la sénatrice démocrate du Minnesota Amy Klobuchar. Trois autres policiers vont également être poursuivis pour complicité, a ajouté la sénatrice.

Derek Chauvin, un policier blanc âgé de 44 ans qui a maintenu son genou contre la nuque de George Floyd, un homme noir de 46 ans, a été limogé de la police, puis arrêté et inculpé vendredi dernier de meurtre au troisième degré, qui correspond à un homicide involontaire en droit français.

L'ONU condamne le "racisme structurel" des Etat-Unis. La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé, mercredi 3 juin, le "racisme structurel" et "l'agression sans précédent" contre les journalistes aux Etats-Unis, en proie à un vaste mouvement de protestation contre le racisme et les brutalités policières. 

"Les voix qui réclament la fin des meurtres d'Afro-Américains non armés doivent être entendues. Les voix qui réclament la fin de la violence policière doivent être entendues. Et les voix qui demandent la fin du racisme endémique et structurel qui sévit dans la société américaine doivent être entendues", a déclaré Michelle Bachelet, dans un communiqué.

Donald Trump désavoué par son ministre de la Défense. Le ministre américain de la Défense, Mark Esper, s'est publiquement déclaré opposé au déploiement de l'armée américaine sur le territoire. "Je ne suis pas favorable à décréter l'état d'insurrection" qui permettrait au président américain Donald Trump de déployer des soldats face à des citoyens américains, et non plus des réservistes de la Garde nationale, a déclaré Mark Esper au cours d'une conférence de presse.

 1 600 militaires envoyés dans la région de Washington. Le Pentagone a précisé, mardi soir, que des troupes supplémentaires avaient été postées sur des bases militaires proches de la capitale. Selon un porte-parole, ces soldats sont placés en état d'alerte "élevé" mais "ne participent pas" aux opérations des autorités civiles.

 Biden accuse Trump d'avoir transformé les Etats-Unis en "champ de bataille"Lors d'un déplacement à Philadelphie mardi, le candidat démocrate à la présidentielle a promis de "guérir les blessures raciales qui meurtrissent notre pays depuis si longtemps". Joe Biden a par ailleurs accusé Donald Trump d'avoir "transformé ce pays en un champ de bataille miné par de vieilles rancunes et de nouvelles peurs".