Nouveau report en Colombie
La libération aura lieu dans les prochains jours mais on ne peut pas donner de délai précis. C’est en substance ce qu’a voulu faire comprendre le responsable de la mission, Ramon Rodriguez Chacin. D’autant qu’il ne dispose toujours des coordonnées du lieu de rendez vous avec les Farc.
La caravane aéroportée a donc encore attendu toute la journée en vain sur le tarmac de l'aéroport de Villavicencio d'où doivent partir des hélicoptères de la Croix Rouge à la recherche des otages. Deux autres hélicoptères de plus petite taille sont venus de Caracas. En effet, les M-17 étaient plus difficile à manœuvrer dans la jungle.
La veille, M. Chavez avait laissé planer la menace d'une annulation "dans le cas où l'opération durerait trois, quatre, cinq jours de plus pour des raisons de sécurité". Pour expliquer ce retard, il avait invoqué la possibilité d'"opérations de harcèlement" contre la guérilla marxiste, faisant allusion à l'"appareil technologique" des Etats-Unis au-dessus de la forêt colombienne.
L'émissaire du gouvernement colombien, Luis Carlos Restrepo, a démenti ces accusations, affirmant qu'il n'y avait "aucune volonté ni action d'interférence" contre l'opération humanitaire. A Paris, la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB) s'est dite inquiète de l'éventualité d'une "intervention militaire pendant le processus de libération des otages ou après".
Anne-Laure Barral avec agences.
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