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Présidentielle américaine: les 15 candidats déclarés à la primaire républicaine

Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Le gouverneur du Wisconsin, Scott Walker, est devenu le 13 juillet 2015 le 15e candidat déclaré à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de novembre 2016. Seuls dix d'entre eux seront sélectionnés pour le premier débat qu'organisera le parti en août dans l'Ohio.

Vue générale de la Maison Blanche (26 avril 2015)

C’est l’un des favoris : Jeb Bush, 62 ans, a finalement officialisé sa candidature à Miami, en Floride, dont il a été le gouverneur de 1999 à 2007. Pour la petite histoire, il était notamment en poste au moment de l'interminable dépouillement des voix pendant la présidentielle de 2000 remportée par son frère George W. face au démocrate Al Gore.

Présenté comme un modéré dans les débats sur l'immigration et l'éducation, Jeb Bush, fils et frère de présidents, veut élargir l'électorat classique du parti avec en ligne de mire le vote des Américains d'origine hispanique. Il dispose d’un atout en la personne de son épouse Columba, née au Mexique.

Son slogan de campagne, un simple «Jeb !», ne fait aucune place à son patronyme, jugé parfois encombrant. (REUTERS/Joe Skipper)
Ce neurochirurgien à la retraite de 63 ans, seul candidat noir engagé dans les primaires, joue la carte de l'outsider. Issu d'un milieu pauvre, élevé par sa seule mère, Ben Carson a fini sa carrière au poste de directeur de service du neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital John Hopkins de Baltimore. Il incarne ainsi le modèle américain d'ascension sociale. (REUTERS/Randall Hill)
A 52 ans, le gouverneur du New Jersey, Etat de tradition démocrate, est présentée comme un modéré au sein du Parti républicain. Son image a souffert l'année dernière du «Bridgegate». Cette curieuse affaire de fermeture administrative d'un pont reliant le New Jersey à New York a eu pour effet de provoquer des embouteillages monstres pendant plusieurs jours en septembre 2013. Cette fermeture aurait été décidée sciemment pour punir le maire de Fort Lee, une ville du New Jersey, qui était hostile à une réélection de Christie. (REUTERS/Brendan McDerm)
A 44 ans, le Texan est le favori du Tea Party, la branche la plus conservatrice du Parti républicain. Fils d'un immigré cubain, formé à Harvard, il est le premier républicain à s'être lancé, dès le mois de mars, et s’adresse spécifiquement à l'électorat chrétien. Cet excellent orateur est un avocat renommé de causes conservatrices, notamment devant la Cour suprême au nom de l'Etat du Texas. Il courtise l'électorat évangélique. (REUTERS/Chris Keane)
L'ex-directrice générale du groupe informatique Hewlett-Packard a été l'une des femmes les plus puissantes des milieux d'affaires jusqu'à sa démission forcée, en 2005. Elle peut attaquer Hillary Clinton sans risque d'être taxée de sexisme. Conseillère de John McCain pendant la campagne de 2008 remportée par Barack Obama, elle met en avant ses connaissances de l'économie et des entreprises. En 2010, elle a été battue par la démocrate Barbara Boxer lors de l'élection au poste de sénatrice de Californie.  (REUTERS/Brian Snyder)
Proche de John McCain, ce sénateur de 59 ans en est à sa première primaire. Spécialiste des questions de défense et de sécurité, il est l'un des ténors de l'opposition républicaine à la politique étrangère de Barack Obama. Entré officiellement en campagne le 1er juin, il est à la traîne dans les intentions de vote. (Jessica McGowan/Getty Images/AFP)
Agé de 59 ans, cet ex-gouverneur de l'Arkansas a été un temps animateur de la très conservatrice chaîne de télévision Fox News. Lors des primaires de 2008, il avait créé la surprise en remportant les caucus de l'Iowa, le premier rendez-vous de cette longue course d'obstacles. Huit ans après sa première tentative, cet ancien pasteur, devrait surtout rallier les chrétiens conservateurs de la droite américaine.  (REUTERS/Mike Stone)
Le gouverneur de Louisiane de 44 ans ambitionne de devenir le premier président issu de l'immigration venue d'Inde. Mais il semble en difficulté sur ses propres terres . A tel point qu’un sondage le donne même devancé, dans l'éventualité d'un duel en novembre 2016, par la démocrate Hillary Clinton. En janvier 2009, il avait porté la réplique du Grand Old Party au premier discours sur l'Etat de l'Union de Barack Obama. Il avait alors été taxée d'amateurisme.  (Sean Gardner/Getty Images/AFP)
De 1995 à 2006, il a été gouverneur de New York, une performance pour un républicain dans un Etat qui penche traditionnellement vers le Parti démocrate. George Pataki, 69 ans, pourrait ainsi attirer les sympathisants les plus modérés de sa formation. Problème : il souffre d'un déficit de notoriété et n'a plus occupé de fonctions électives depuis 2006. (REUTERS/Dominick Reuter)
Comme Jeb Bush, le sénateur du Kentucky Rand Paul est lui aussi un «fils de». A 52 ans, il marche dans les pas de son père, Ron, dont il incarne la même philosophie libertarienne. Laquelle prône la liberté individuelle et un gouvernement fédéral aux pouvoirs très largement limités. En guerre contre toute surveillance des citoyens par les agences fédérales, il s'est mis à dos une partie de la droite américaine en bloquant au Sénat l'examen d'un texte censé remplacer, par un programme plus ciblé, les pratiques de collecte des métadonnées par la National Security Agency (NSA). (REUTERS/Brian Snyder)
En 2012, le gouverneur du Texas a vécu un formidable échec lors de la précédente primaire républicaine. Il a aussi subi une grande humiliation lors d'un débat face à ses adversaires où il s'était révélé incapable de désigner une des agences fédérales… qu'il proposait d'éliminer. Mais à 65 ans, il assure avoir tiré les leçons de son échec et appuie sa candidature sur la vigueur de l'économie de «son» Etat.
                 (REUTERS/Brian Snyder)
Issu comme Ted Cruz de l'immigration cubaine, ce sénateur de Floride se présente, à 44 ans, comme le candidat d'un renouvellement générationnel. Elu en 2010 en surfant sur la vague du Tea Party, il s'est rapproché, depuis lors, des éléments plus modérés de son parti. Notamment lors du débat sur la réforme de l'immigration voulue par Barack Obama qu'il a en partie défendue.           
  ( REUTERS/Carlo Allegri)
Candidat surprise de la primaire de 2012, vainqueur dans l’Iowa la même année, Rick Santorum, champion de la droite chrétienne, est reparti en campagne. A 47 ans, il promet notamment de supprimer l'Internal Revenue Service, le fisc fédéral. Il entend être la voix des cols bleus. Il dit vouloir «reprendre l’Amérique» et se déclare opposé aux mariage homosexuel. (REUTERS/Aaron Josefczyk)
Ce magnat de l'immobilier et présentateur de télévision avait défrayé la chronique au tout début des années 1990 lors de sa procédure de divorce à plusieurs millions de dollars avec son épouse Ivana. Il promet d'être «le plus grand président de l'emploi que Dieu ait jamais créé». Problème : les chances de ce milliardaire de 69 ans sont jugées minimes par les politologues.  (Charlie Leight/Getty Images/AFP)
Le conservateur gouverneur du Wisconsin, 57 ans, pourrait créer la surprise. Le nom de Scott  Walker ne disait rien aux Américains jusqu'à ce qu'en 2011, d'immenses manifestations syndicales n'envahissent Madison, la capitale du Wisconsin. Motif : son projet de réduction du pouvoir de négociation collective des syndicats de fonctionnaires. Il l’a emporté non sans l'appui de conservateurs de tout le pays qui voyaient dans la bataille du Wisconsin un front essentiel de la guerre contre la gauche. Il a également remis en cause les acquis sociaux des fonctionnaires. (REUTERS/Darren Hauck)

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