Cet article date de plus de six ans.

Vidéo En reconnaissant Jérusalem comme la capitale d'Israël, Donald Trump prend le risque d'"une nouvelle guerre avec tous les Arabes"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Ambassade américaine à Jérusalem : le risque d'un regain de tensions
Ambassade américaine à Jérusalem : le risque d'un regain de tensions Ambassade américaine à Jérusalem : le risque d'un regain de tensions (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Donald Trump va-t-il franchir le pas et reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël en y installant son ambassade, jusqu'alors située à Tel-Aviv ? Le président américain a prévenu son homologue palestinien Mahmoud Abbas de ce transfert, sans en préciser la date. L'UE a mis en garde contre de graves répercussions.

Donald Trump va-t-il outrepasser les mises en garde de la communauté internationale ? Un an après son élection, il pourrait être le premier président américain à reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, au risque de provoquer la colère des Palestiniens et des pays arabes. Jérusalem, c'est l'épicentre du conflit israélo-palestinien. L'Etat hébreu en a fait sa capitale, annexant il y a 50 ans la partie arabe de la ville contre l'avis de la communauté internationale. Jusqu'ici, les États-Unis ne reconnaissaient pas la souveraineté israélienne sur la cité, estimant que son statut doit être négocié avec les Palestiniens. Lors de sa visite à Jérusalem en mai dernier, Donald Trump avait pourtant choisi de se montrer à l'écoute des deux camps, prêt à offrir son aide pour relancer le processus de paix.

La mise en garde d'Emmanuel Macron

Les Etats-Unis pourraient bientôt devenir le seul pays du monde à disposer d'une ambassade à Jérusalem, sur un terrain en bordure de la ville. Cette possibilité suscite l'inquiétude de nombreux pays. Hier soir, Emmanuel Macron a appelé Donald Trump pour lui dire toute sa préoccupation. L'Union européenne, l'Arabie saoudite ou la Turquie de Recep Erdogan ont également mis en garde les États-Unis. Le gouvernement israélien, lui, voit une occasion historique, mais ses citoyens sont partagés. Si le président américain confirme ses intentions, il prend deux risques : celui d'un embrasement à Jérusalem-Est et dans les territoires palestiniens, et celui d'enterrer le plan de paix sur lequel il dit travailler depuis des mois, avant même de l'avoir présenté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.