Etats-Unis : le bilan de la tuerie d'El Paso s'alourdit à 22 morts
Une des victimes des balles du tireur a succombé tôt lundi matin, a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter.
Ce qu'il faut savoir
L'attaque perpétrée samedi par un tireur dans un centre commercial bondé d'El Paso, ville texane à la frontière mexicaine, a fait 22 morts, a annoncé lundi 5 août la police locale, dans un bilan actualisé à la hausse. L'une des victimes "est décédée tôt ce matin à l'hôpital" tandis que la seconde est décédée juste après 10h du matin a précisé la police d'El Paso sur son compte Twitter.
Il faut une "exécution rapide" des auteurs de fusillade. Dans son allocution lundi matin (16 heures en France), Donald Trump a condamné le "suprémacisme blanc" et déploré "l'idéalisation de la violence aux Etats-Unis", nourrie selon lui par les réseaux sociaux et les jeux vidéo. Il affirme qu'internet a radicalisé les "esprits perturbés".
Donald Trump propose de davantage encadrer les ventes d'armes à feu et appelle à une réforme de l'immigration. "Nous ne pouvons pas laisser ceux qui sont morts à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l'Ohio, mourir en vain", a-t-il écrit sur Twitter. "Les républicains et les démocrates doivent se rassembler et obtenir des vérifications d'antécédents robustes, peut-être en couplant cette loi à une réforme migratoire désespérément nécessaire."
We cannot let those killed in El Paso, Texas, and Dayton, Ohio, die in vain. Likewise for those so seriously wounded. We can never forget them, and those many who came before them. Republicans and Democrats must come together and get strong background checks, perhaps marrying....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 5, 2019
Sur Twitter toujours, le président américain accuse les médias de "grandement contribuer à la colère et à la rage" aux Etats-Unis. "Les médias ont une grande responsabilité quant aux vies et à la sécurité dans notre pays. Les 'fake news' ont grandement contribué à la colère et la rage qui se sont développées durant de nombreuses années", a-t-il écrit lundi matin sur le réseau social.
Pendant le week-end, Donald Trump a été la cible de nombreuses critiques. Ses opposants, majoritairement démocrates, l'accusent d'encourager l'intolérance avec ses fréquentes déclarations au vitriol.