Décret de Trump anti-immigration : des associations de défense des droits attaquent en justice
Plusieurs associations américaines de défense des droits civiques, dont la puissante ACLU, ont attaqué samedi en justice le décret de Donald Trump interdisant l'accès aux Etats-Unis de ressortissants de plusieurs pays musulmans.
Ce qu'il faut savoir
La contestation du décret de Donald Trump interdisant aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans de se rendre aux Etats-Unis s'organise, samedi 28 janvier. Le président américain a décidé la veille de suspendre pendant quatre mois le programme d'admission de réfugiés de pays en guerre, toutes nationalités confondues ; de fermer pendant trois mois la frontière aux ressortissants venant de Syrie et de six autres pays majoritairement musulmans ; d'interdire d'entrée, jusqu'à nouvel ordre, les réfugiés syriens.
Une plainte déposée à New York. La plainte contre le président américain et le ministère de la Sécurité intérieure a été déposée samedi matin devant un tribunal fédéral de New York par l'American Civil Liberties Union et d'autres associations de défense des droits et des immigrés. Ces ONG exigent notamment la libération de deux citoyens irakiens, interpellés vendredi soir à l'aéroport JF Kennedy de New York, sur la base du décret qui venait à peine d'être promulgué.
Les cartes vertes concernées. Les porteurs de permis de séjour appelés "cartes vertes" sont également concernés par le décret de Donald Trump interdisant temporairement aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans de se rendre aux Etats-Unis, a annoncé une porte-parole du département de la Sécurité intérieure.
L'Iran riposte. "La République islamique d'Iran (...), tout en respectant le peuple américain et pour défendre les droits de ses citoyens, a décidé d'appliquer la réciprocité après la décision insultante des Etats-Unis concernant les ressortissants iraniens et tant que cette mesure n'aura pas été levée", annonce le ministère des Affaires étrangères iranien.