Aux États-Unis, deux fusillades ont eu lieu samedi 3 et dimanche 4 août à Dayton dans l'Ohio et à El Paso au Texas. En moins de 13 heures, 29 personnes sont mortes exécutées. La question du port d'armes et de la haine raciale se posent.
Des scènes de panique à El Paso et des gyrophares à Dayton. À des milliers de kilomètres de distance, ils ont vécu la même terreur. "Je ne faisais pas très attention, mais j'ai entendu des 'tu, tu, tu…", témoigne une femme. "Juste poum, poum, poum très rapprochés, on pouvait dire que c'était un gros calibre, pas une arme à point", avance un autre homme. En moins de 13 heures, les deux fusillades ont tué 29 personnes à deux extrémités du pays samedi 3 et dimanche 4 août.
Dérive raciste de Trump ?
À El Paso, les clients d'un supermarché sont à terre pour éviter les balles du tireur. Une longue angoisse avant d'être évacués. Dans l'Ohio, dans un quartier animé de Dayton, le tireur a tué neuf personnes en une minute avant d'être abattu. Ses motivations sont inconnues.
À El Paso, si l'homme a été arrêté, il semblerait que ses motivations soient à caractère raciste. Il aurait dénoncé dans un manifeste l'invasion hispanique dans l'État. Donald Trump a imputé ces tueries à un problème mental. Pour les démocrates, le président serait responsable de la dérive raciste dans le pays. Des centaines de personnes ont aussi manifesté contre le port d'armes.
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