Cet article date de plus de six ans.

Etats-Unis : un juge bloque l'interdiction de Donald Trump d'enrôler des personnes transgenres dans l'armée

Cette juge du tribunal de district de Washington, a ordonné "un retour au statu quo", c'est-à-dire à la mise en œuvre d'une mesure emblématique de son prédécesseur démocrate Barack Obama.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des soldats américains lors d'une cérémonie d'hommage aux victimes du débarquement de 1944, organisée le 6 juin 2017 sur la plage d'Utah Beach (Manche).  (ARTUR WIDAK / NURPHOTO / AFP)

C'est un nouveau camouflet judiciaire pour Donald Trump. Une juge américaine a bloqué, lundi 30 octobre, la décision du président américain d'interdire le recrutement de militaires transgenres, mais sans se prononcer sur la prise en charge des traitements médicaux des militaires transgenres travaillant déjà au sein de l'armée. 

>> "L'identité sexuelle ne devrait pas compter" : la colère des soldats et vétérans transgenres après l'annonce de Trump

La juge Colleen Kollar-Kotelly, du tribunal de district de Washington, a ordonné "un retour au statu quo", c'est-à-dire à la mise en œuvre d'une mesure emblématique de son prédécesseur démocrate Barack Obama, qui avait décidé que l'armée devrait commencer à accueillir des recrues transgenres au 1er juillet 2017.

Le président américain avait signé fin août un document ordonnant au Pentagone de ne plus recruter de personnes transgenres, mais laissant au département de la Défense le soin de trancher les cas de ceux qui sont déjà enrôlés. Dans ce texte transmis au ministre de la Défense, le président américain soulignait également que le Pentagone ne prendrait plus en charge les traitements médicaux des militaires transgenres travaillant déjà au sein de l'armée. Concrètement, Donald Trump demandait au Pentagone "de revenir à la politique et aux pratiques appliquées de longue date dans les forces armées au sujet des personnes transgenres", et ce à compter du 23 mars 2018.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.