Mondial féminin 2019 : elle "devrait gagner avant de parler !" répond Donald Trump à la joueuse américaine Megan Rapinoe
Le président américain et la star de l'équipe de football américaine ne se portent pas vraiment dans leur cœur. Dernier épisode en date, mercredi, sur Twitter.
Donald Trump aime le football, mais pas Megan Rapinoe. Le président américain l'a même écrit en toutes lettres sur Twitter, mercredi 26 juin. "Je suis un grand fan des équipes américaines, et du football féminin, mais Megan devrait d'abord gagner avant de parler. Termine le travail !" dit-il dans un premier message. Puis, dans un second, il explique que la star de l'équipe américaine, qui s'apprête à affronter la France en quarts de finale de la Coupe du monde, "devrait ne jamais manquer de respect au pays, à la Maison Blanche, ou à notre drapeau".
....in our Country’s history, and the poverty index is also best number EVER), leagues and teams love coming to the White House. I am a big fan of the American Team, and Women’s Soccer, but Megan should WIN first before she TALKS! Finish the job! We haven’t yet....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26 juin 2019
"Cette putain de Maison Blanche"
Tout est parti d'une vidéo postée sur le compte Twitter du magazine Eight by Eight, mardi 25 juin. On y voit Megan Rapinoe en train d'expliquer qu'elle "n'ira pas à cette putain de Maison Blanche" si les Etats-Unis remportent la compétition. Et d'ailleurs, "on ne sera pas invitées", a estimé l'attaquante de 33 ans.
“I’m not going to the fucking White House.” - @mPinoe pic.twitter.com/sz1ADG2WdT
— Eight by Eight (@8by8mag) 25 juin 2019
Ce n'est pas la première fois que le locataire de la Maison Blanche a les oreilles qui sifflent. Avant la compétition, Megan Rapinoe expliquait à nos confrères de Yahoo (lien en anglais) qu'il y avait peu de chance qu'elle chante ou qu'elle mette la main sur le cœur pendant l'hymne américaine. "C'est une sorte de petit 'f*** you'" adressé à Donald Trump pour "ce qu'il fait de mal à l'égard des personnes qui ne lui ressemblent pas tout à fait". Au passage, elle a aussi traité son propre président de "sexiste", de "misogyne" et de "raciste".
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