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Présidentielle américaine : Clinton qualifie les électeurs de Trump de "pitoyables", puis s'excuse

"Vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des pitoyables", a déclaré la candidate démocrate.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La candidate démocrate à la présidentielle américaine, Hillary Clinton, le 9 septembre 2016 à New York (Etats-Unis). (ANDREW HARNIK / AP / SIPA)

Le ton monte aux Etats-Unis. Hillary Clinton a qualifié, vendredi 9 septembre, la moitié des électeurs de Donald Trump, son rival pour la présidentielle, de "pitoyables""Pour généraliser, en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j'appelle le panier des pitoyables", a lancé l'ancienne chef de la diplomatie américaine, lors d'un événement de levée de fonds à New York.

"Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. A vous de choisir", a-t-elle précisé. La plupart de ces supporters de Donald Trump sont, pour Hillary Clinton, "incorrigibles, mais heureusement ils ne sont pas l'Amérique", a-t-elle poursuivi.

"Cela va lui coûter cher", réplique Trump

Quant à la seconde moitié des électeurs du républicain, elle constitue "un panier rempli de personnes qui ont l'impression que le gouvernement les a laissés tomber, que l'économie les a laissés tomber, que personne ne s'intéresse à eux (...) et ils recherchent juste désespérément le changement".

La réponse ne s'est pas fait attendre. "Wow, Hillary Clinton a été TELLEMENT INSULTANTE envers mes supporteurs, des millions de personnes incroyables, qui travaillent dur. Je pense que cela va lui coûter cher dans les sondages !", a réagi Donald Trump dans un tweet.

Samedi, la candidate démocrate est finalement revenue sur ses déclarations. "La nuit dernière, j'ai fait une généralité grossière, ce n'est jamais une bonne idée. Je regrette d'avoir parlé de 'moitié', c'était une erreur, a déclaré Hillary Clinton dans un communiqué, avant d'attaquer son adversaire : soyons clair (...) ce qui est déplorable, c'est que Donald Trump a construit sa campagne sur des préjugés et de la paranoïa, en donnant une exposition nationale à des paroles haineuses".

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