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Présidentielle américaine : Trump affirme avoir été "sarcastique" en qualifiant Obama de "fondateur" de l'Etat islamique

C'est la deuxième fois en quelques semaines que le magnat de l'immobilier invoque cette justification pour essayer de calmer une tempête de critiques qu'il a déclenchée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, tient un meeting à Kissimmee (Floride, Etats-Unis), le 11 août 2016. (GREGG NEWTON / AFP)

Les médias américains ont bien du mal à suivre l'humour de Donald Trump. Le candidat républicain à la Maison Blanche a récemment accusé le président Barack Obama et la candidate démocrate Hillary Clinton d'être les "fondateurs" du groupe Etat islamique. Comme depuis le début de sa campagne, la presse peine à trouver la façon adaptée pour traiter de ces nouveaux propos incendiaires et le milliardaire les accuse de déformer ses dires.

CNN a, cette fois-ci, choisi de contester ses propos directement dans son bandeau. "Trump qualifie Obama de fondateur de l'Etat islamique (il ne l'est pas)", pouvait-on lire à l'antenne de la chaîne d'information, avec la précision suivante : "Vérification : Al-Baghdadi a fondé l'Etat islamique."

Une attaque contre CNN en guise de réponse

"ILS NE COMPRENNENT PAS LE SARCASME ?" a tweeté en réponse Donald Trump, vendredi 12 août. C'est la deuxième fois en quelques semaines que le magnat de l'immobilier invoque cette justification pour essayer de calmer une tempête de critiques qu'il a déclenchée.

Cette fois-ci, l'argument du candidat semble peu probant. Dans un entretien à la radio, Hugh Hewitt, animateur d'une émission conservatrice, lui a donné à plusieurs reprises l'occasion de revenir sur l'usage du terme "fondateur". Mais Donald Trump a affirmé que c'était bien le mot qu'il voulait utiliser.

Une justification déjà utilisée par Trump

Le candidat républicain avait déjà affirmé avoir été sarcastique et mal compris par une presse hostile lorsqu'il avait incité les services de renseignement russes à retrouver des messages privés d'Hillary Clinton, son adversaire dans la course à la Maison Blanche. La déclaration avait provoqué un tollé, y compris dans les rangs des agences de renseignement américaines.

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