Donald Trump assure que les sanctions économiques sont maintenues pour le moment à l'encontre de la Corée du Nord

Article rédigé par Camille Caldini, Margaux Duguet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le président américain Donald Trump, le 12 juin 2018 à Singapour, lors d'une conférence de presse après la signature d'un accord avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. (SAUL LOEB / AFP)

Le président américain a tenu une conférence de presse à Singapour, après la signature d'un accord avec le leader nord-coréen Kim Jong-un.

Ce qu'il faut savoir

Des poignées de mains, des sourires, une signature : ce sommet est définitivement historique. A l'occasion de leur première rencontre, à Singapour, Donald Trump et Kim Jong-un ont multiplié les gestes de bonne volonté l'un envers l'autre. A l'apogée de cette journée, ils ont signé un document commun, au contenu encore inconnu, après plusieurs heures de réunion. Le document "couvre de nombreux sujets", a assuré Donald Trump. Et ce sommet "ouvre une nouvelle ère", renchérit Kim Jong-un. Le leader nord-coréen a par ailleurs reçu une invitation inattendue à se rendre à la Maison Blanche. Suivez cette rencontre en direct sur notre site franceinfo.fr.

>> Ce qu'il faut retenir du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un

 "Beaucoup de progrès". Le sommet a permis de faire "beaucoup de progrès", selon le président américain. A la clé, la signature d'un document commun aux deux dirigeants. "C'était vraiment une rencontre fantastique", qui s'est déroulée "mieux que quiconque aurait pu imaginer", a déclaré Donald Trump.

Pacification et dénucléarisation au menu. Les ambitions atomiques de Pyongyang, sous le coup de sanctions internationales draconiennes imposées au fil des années, étaient au cœur des discussions entre les deux dirigeants. Mais sont-ils tombés d'accord sur ces questions sensibles ? La dénucléarisation "commencera très vite", a annoncé Donald Trump.

La prudence de mise. Le sommet Trump-Kim constitue un événement : les déplacements à l'étranger de Kim Jong-un se comptent sur les doigts d'une main et ce sommet est vu comme une concession de taille de la part des Etats-Unis. "Cela fait 25 ans que la Corée du Nord essaie d'obtenir une rencontre avec un président américain en exercice", explique le chercheur Boris Toucas. Néanmoins, la prudence reste de mise quant à ses conclusions. Lundi, Paris a ainsi indiqué "attendre de façon très pragmatique les résultats", "sans penser que les choses peuvent du jour au lendemain se résoudre de façon magique".