: Vidéo Cinq fois où la voix de la Maison Blanche a déraillé
Depuis qu'il est en poste, Sean Spicer, porte-parole de la présidence américaine, a beaucoup fait parler de lui.
Le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a démissionné, vendredi 21 juillet. Selon plusieurs médias américains, il serait en profond désaccord avec le choix de Donald Trump pour le poste de nouveau directeur de la communication de la Maison Blanche.
A son poste de porte-parole, Sean Spicer s'était illustré à plusieurs reprises pour ses propos décalés. Il avait ainsi du faire son mea culpa, le11 avril dernier, après avoir estimé que le président syrien Bachar Al-Assad avait fait pire qu'Adolf Hitler en utilisant des armes chimiques.
Tollé général
"Pendant la seconde guerre mondiale, on n'a pas utilisé d'armes chimiques. Une personne aussi abjecte qu'Hitler n'est même pas tombée aussi bas au point d'utiliser des armes chimiques", avait-il déclaré lors de son point presse quotidien. "En ce qui concerne le gaz sarin, il [Hitler] n'a pas utilisé de gaz sur son propre peuple de la même façon qu'Assad (...) Je sais qu'il les a apportées dans les centres d'Holocauste. Mais je parle de la façon dont Assad les a utilisées, quand il est allé dans les villes et les a lâchées sur des innocents, au milieu des villes", avait-il ajouté après avoir été interrogé par une journaliste.
Ses propos ont provoqué un tollé et de nombreux responsables politiques américains ont réclamé son départ. Mais ce n'est pas la seule fois où la voix de la Maison Blanche a déraillé.
"Joe Trudeau" au lieu de Justin Trudeau
Sean Spicer a écorché le nom du Premier ministre canadien, l'appelant "Joe Trudeau", au lieu de Justin Trudeau. Il a également renommé le Premier ministre australien, transformant Malcolm Turnbull en Malcolm "Trumble", suscitant de nombreuses moqueries.
Sur un autre registre, fin janvier, il n'a pas été choqué par le fait qu'un garçon de 5 ans, Américain et d'origine iranienne, soit retenu pendant plusieurs heures à l'aéroport de Dallas. Donald Trump avait signé, quelques jours auparavant, un décret interdisant l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen).
"C'est la procédure", a-t-il justifié devant les journalistes. "Supposer que quelqu'un n'est pas une menace en raison de son âge ou de son genre serait malavisé et faux", a-t-il fait valoir.
Première prise de parole véhémente
Le 21 janvier, lorsque Sean Spicer a pris la parole à la Maison Blanche pour la première fois, c'était pour critiquer les médias américains. Selon lui, ils avaient minimisé l'affluence lors de l'investiture de Donald Trump, à Washington. Le milliardaire avait notamment accusé les journalistes d'être "parmi les êtres humains les plus malhonnêtes de la planète".
De son côté, Sean Spicer était allé encore plus loin. "Ce fut la plus grande foule jamais vue lors d'une investiture, point barre", avait-il lancé, sans prêter attention aux faits ou photographies.
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