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VidĂ©o Des "fake news" trĂšs rentables... qui ont peut-ĂȘtre contribuĂ© Ă  faire Ă©lire Trump

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ComplĂ©ment d'enquĂȘte. Extrait Fake news
ComplĂ©ment d'enquĂȘte. Extrait Fake news ComplĂ©ment d'enquĂȘte. Extrait Fake news
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Le roi des "fake news", c'est lui. En rĂ©pandant sur la Toile intox et calomnies sur Obama, Hillary Clinton et les dĂ©mocrates, Paul Horner Ă©tait sĂ»r de "faire du clic". Et des dollars : jusqu'Ă  18 000 par mois. A-t-il contribuĂ© Ă  faire Ă©lire Trump ? Il s'en fout... "Ces dĂ©biles auraient votĂ© pour lui de toute façon." Extrait de "ComplĂ©ment d’enquĂȘte".

"Le prĂ©sident Obama fait de septembre le mois des musulmans." "Un agent des services secrets rĂ©vĂšle : Obama est gay et musulman." "Hillary Clinton dĂ©clare : 'Obama devrait accueillir deux fois plus de rĂ©fugiĂ©s musulmans'." Avec ces intox sur la Toile dont la maquette copie celle des vrais sites d'info, cet AmĂ©ricain était sĂ»r de faire le buzz
 et de faire fortune. Rencontre dans cet extrait de "ComplĂ©ment d'enquĂȘte".

Ajouter partout du "musulman", mot clĂ© Ă  succĂšs et vĂ©ritable aimant Ă  clic : une recette imparable pour mettre le feu Ă  la Toile − surtout chez les anti-dĂ©mocrates, ceux qui relaient le plus les informations sans les vĂ©rifier, d'aprĂšs Paul Horner. Le roi des "fake news", c'est lui.

Jusqu'à 18 000 dollars par mois grùce à la pub

Ce trentenaire amĂ©ricain a trouvĂ© le bon filon, et son business plan est trĂšs simple : plus il a de visiteurs, plus il fait d'argent. Les liens publicitaires sur son site internet lui rapportent de 5 000 dollars Ă  10 000 dollars par mois – jusqu'Ă  18 000 pendant la campagne prĂ©sidentielle. 

Les "fake news", ça marche
 alors pourquoi se gĂȘner ? Paul Horner a-t-il contribuĂ© Ă  faire Ă©lire le prĂ©sident amĂ©ricain ? "Tous ces dĂ©biles auraient votĂ© pour lui de toute façon", rĂ©pond notre interlocuteur au cynisme assumĂ©. Et ceux qui ne comprennent pas le second degrĂ© et ont "gobĂ©" ces fausses infos ? Il s'en fout
 et pourtant, il n'est pas pro-Trump, loin de lĂ . TĂ©moin, sa derniĂšre Ɠuvre, au mur chez lui : une toile caricaturant le prĂ©sident amĂ©ricain en Hitler suprĂ©matiste blanc.

Extrait de "Fake news : fausses infos et vrais bĂ©nĂ©fices", un reportage diffusĂ© dans "ComplĂ©ment d'enquĂȘte" le 23 mars 2017.

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