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La CIA accusée d'espionnage par Wikileaks, que Trump n'apprécie plus vraiment

La CIA a accusé mercredi WikiLeaks d'aider les adversaires des États-Unis en révélant les méthodes qu'elle utiliserait pour transformer l'iPhone d'Apple ou des téléviseurs Samsung en outils d'espionnage. Avant d'être élu, Donald Trump se délectait pourtant des révélations du site fondé par Julien Assange...

Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Pour l'administration américaine, cette nouvelle fuite devient un sujet de préoccupation majeur. (SAUL LOEB / AFP FILES)

La CIA est en état d'alerte au lendemain des révélations de Wikileaks sur les méthodes de piratage par l'agence américaine de renseignements des appareils numériques les plus quotidiens, portable, tablettes, ou télévisions connectées. La CIA évoque mercredi 8 mars un cadeau fait aux ennemis de l'Amérique et le FBI se mobilise pour trouver qui a transmis ces milliers de documents à Wikileaks. Pour l'administration américaine, cette nouvelle fuite devient un sujet de préoccupation majeur.

Quand Donald Trump "adorait" Wikileaks

Pourtant, Donald Trump n'a pas toujours été faché avec Wikileaks et avec son fondateur, Julian Assange. Il n'y a pas si longtemps encore, ce dernier était encore le meilleur ami de Donald Trump : "J'adore Wikileaks !", se délectait ainsi le candidat à l'élection présidentielle américaine, notamment en évoquant les e-mails de l'entourage d'Hillary Clinton relâchés au compte-goutte. Mais aujourd'hui, c'est la CIA qui redoute cette forme de supplice chinois, l'authenticité des documents ne faisant plus aucun doute. Wikileaks n'a rendu public qu'un pourcent des matériels obtenus et les espions américains cherchent la taupe. Peut-être des sous-traitants de la CIA ? Compte tenu des liens de Wikileaks avec la Russie, aucune piste ne peut cependant être écartée...

De "bonnes" ou "mauvaises" fuites ?

Donald Trump n'aime donc plus du tout ce genre de méthode... Pour son porte-parole, il ne faut pas confondre les bonnes et les mauvaises fuites : "Il y a une différence majeure entre ces deux affaires, dénonce Sean Spicer. Dans un cas, c'était des courriers personnels, dans l'autre des documents classifiés." Il demande donc aux démocrates de condamner ces attaques au nom de la sécurité nationale. Exactement, en somme, ce qui était demandé à Donald Trump pendant le piratage de la campagne Clinton...

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