Tentatives d'assassinat contre Donald Trump : comment sont protégés les candidats à la présidentielle américaine ?

Le rôle du Secret Service américain est de nouveau questionné après une tentative d’attentat contre Donald Trump. Le service de police chargé de protéger président et anciens présidents américains, "a besoin de davantage d'aide", a déclaré lundi 16 septembre Joe Biden depuis la Maison Blanche. Dimanche, un homme armé a été repéré à quelques centaines de mètres du parcours de golf de l’ancien président par ce service chargé de la protection des personnalités. Le Secret Service l'a fait fuir. C’est la deuxième fois en deux mois que le candidat Trump est dans la ligne de mire d’hommes armés.

Les candidats à la présidentielle américaine sont protégés par le Secret Service. Cette décision de protection est étudiée par les dirigeants du Congrès. C'est le "secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis" - le ministre de l'Intérieur - qui prend la décision, en fonction de l'importance du candidat, du nombre de ses déplacements, de ses meetings, des menaces qui peuvent peser sur lui.

Plus de 3 000 agents spéciaux dans le Secret Service

La protection n'est accordée que dans l'année qui précède l'élection présidentielle. Elle est aussi accordée au colistier du candidat à la présidentielle américaine. Cette protection des principaux candidats remonte à 1968 quand le candidat démocrate Robert Kennedy a été assassiné à Los Angeles. Avant, ça n'existait pas.

Au total, il y a 3 200 "agents spéciaux" dans le Secret Service - ces hommes en costume sombre, lunettes noires et oreillette. Mais attention, ils ne sont pas tous affectés à la protection des candidats, une grande partie protège aussi le président en exercice, le vice-président, ainsi que leurs proches. D'anciens présidents sont aussi concernés.

Pour les candidats, l'armée américaine a annoncé cet été qu'elle allait fournir une protection supplémentaire, à la suite de la tentative d'assassinat de Donald Trump. Le Secret Service a été sévèrement critiqué après l'attentat et sa patronne a dû démissionner. Des agents du FBI et les polices locales sont également mobilisés lors des déplacements de candidats comme Donald Trump.