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Vidéo "Nous serons là" : le responsable du centre islamique de Pittsburgh apporte son soutien à la communauté juive

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Il a annoncé avoir récolté près de 60 000 euros pour les familles des onze victimes de l’attentat qui a visé la synagogue de la ville.
VIDEO. "Nous serons là" : le responsable du centre islamique de Pittsburgh apporte son soutien à la communauté juive Il a annoncé avoir récolté près de 60 000 euros pour les familles des onze victimes de l’attentat qui a visé la synagogue de la ville. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il a annoncé avoir récolté près de 60 000 euros pour les familles des onze victimes de l’attentat qui a visé la synagogue de la ville.

De l’horreur naît la solidarité. Alors que Pittsburgh a été frappé, samedi 27 octobre, par l’attentat antisémite le plus meurtrier de l’histoire des États-Unis, Wasi Mohamed, chef du centre islamique de la ville, a décidé, au nom de tous les Musulmans, d’apporter son soutien à la communauté juive endeuillée. "Tout ce que la communauté peut faire pour aider, elle le fera", a annoncé le dignitaire. "Si vous avez besoin que l’on vous protège pendant votre culte, faites-le nous savoir, nous serons là. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, de nourriture pour vos familles ou de quelqu’un qui vous accompagne faire vos courses parce que vous ne vous sentez pas en sécurité dans cette ville, nous serons là."

"L’argent de devrait pas être un problème"

Outre le soutien moral apporté par la communauté musulmane aux Juifs de Pittsburgh, le responsable a fait part de son désir de s’occuper pleinement des obsèques des victimes. "L’argent ne devrait pas être un problème ni une préoccupation“ s’est-t-il désolé. "On ne devrait pas se préoccuper du paiement des obsèques ou des frais médicaux car c’est le moment de faire son deuil." Sous les applaudissements, Wasi Mohamed a ainsi révélé avoir récolté près de 60 000 euros pour venir en aide aux familles des victimes. "Les barrières entre nos cœurs sont artificielles, nos différences sont circonstancielles et ne veulent rien dire lorsque nous regardons notre humanité" a-t-il conclu.

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