Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo Etats-Unis : des armes à disposition des professeurs en cas d'agression

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Etats-Unis : des armes à disposition des professeurs en cas d'agression
Etats-Unis : des armes à disposition des professeurs en cas d'agression Etats-Unis : des armes à disposition des professeurs en cas d'agression (ENVOYÉ SPÉCIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Depuis 2007, les fusillades se multiplient dans les établissements scolaires américains. Comment se préparer au pire ? Voici la "force de dissuasion" d'une école de l'Ohio, dévoilée dans un extrait du magazine "Envoyé spécial".

Aux Etats-Unis, où les carnages à l'arme à feu sont devenus fréquents dans les établissements scolaires, voici comment une école de l'Ohio se prépare au pire. Extrait du magazine "Envoyé spécial".

Depuis 2007, les enseignants eux-mêmes sont de plus en plus nombreux à s'armer, comme Diana. Elle n'est pas autorisée à porter son arme sur elle en classe : celle-ci se trouve dans un endroit sécurisé, où elle devra la récupérer en cas d'attaque. L'enseignante ne veut pas en dire plus. Seuls les membres de la force d'intervention connaissent l'emplacement exact de leur arsenal. L'équipe d'"Envoyé spécial" a réussi à convaincre le directeur de nous dévoiler ce qu'il appelle, non sans fierté, sa "force de dissuasion".

Temps de réponse à une attaque : moins d'une minute

Derrière une porte verrouillée, près de la classe de Diana, un coffre-fort biométrique que seuls les membres de la force d'intervention peuvent ouvrir avec leur empreinte digitale. A l'intérieur, un Glock 9 mm, chargé, et un gilet pare-balles. "Ça arrête toutes les munitions, sauf les fusils d'assaut." L'équipe est capable de répondre à une agression en moins d'une minute, car chaque seconde compte pour limiter le carnage. L’école recèle trois coffres-forts semblables, cachés à des endroits différents.

Extrait de "Profs : à l'école des armes", un reportage diffusé dans "Envoyé spécial" le 16 février 2017.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.