En Mongolie, le pape François fustige la corruption et appelle à faire plus pour l'environnement
Le pape François effectue depuis vendredi un déplacement inédit en Mongolie, une jeune démocratie enclavée entre la Russie et la Chine. Il a été reçu samedi 2 septembre par le président du pays, Ukhnaa Khurelsukh, à Oulan-Bator, la capitale. Saluant la tradition des Mongols de vivre en harmonie avec la nature, le pape François a prôné samedi un "engagement urgent et désormais incontournable en faveur de la protection de la planète Terre".
La Mongolie reste pourtant l'un des plus gros exportateurs de charbon. Sa capitale figure parmi les plus polluées au monde.
Mise en garde contre la corruption
Le souverain pontife a également mis en garde contre la corruption devant les dirigeants de Mongolie, où un important scandale dans l'industrie du charbon avait provoqué d'importantes manifestations en décembre. C'est "une menace sérieuse pour le développement de tout groupe humain, en se nourrissant d'une mentalité utilitariste et sans scrupules qui appauvrit des pays entiers", a-t-il estimé.
Dimanche, le pape prononcera un discours lors d'une réunion inter-religieuse, à laquelle le recteur de l'église orthodoxe russe d'Oulan-Bator devrait assister avec une délégation. Il présidera ensuite une messe dans une arène de hockey sur glace récemment construite. Des pèlerins des pays voisins sont attendus à la messe, a précisé le Vatican.
Arrivé vendredi, le souverain pontife de 86 ans est notamment venu rencontrer la modeste mais active communauté catholique de ce pays d'Asie à majorité bouddhiste, qui recense environ 1 400 fidèles pour plus de trois millions d'habitants.
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